Les opérations de recherche de l'avion de tourisme dans lequel l'attaquant italo-argentin Emiliano Sala avait pris place ont été interrompues, a annoncé la police de l'île de Guernesey mardi en fin d'après-midi, soulignant que les chances de survie étaient "minces" en cas d'amerrissage. "Nous n'avons trouvé aucune trace des personnes à bord. S'ils ont amerri, les chances de survie sont à ce stade malheureusement minces", a indiqué la police sur son compte Twitter, précisant que les recherches reprendraient au lever du soleil.
Outre le footballeur, le pilote de l'avion, qui a disparu des radars à une vingtaine de kilomètres au nord de Guernesey, est également recherché.
Les autorités craignent "le pire". Après plusieurs heures à sillonner la Manche, les autorités ont indiqué "craindre le pire". S'il est tombé, "l'avion se serait brisé, auquel cas il n'y a pas d'espoir", a indiqué à l'AFP John Fitzgerald, directeur général de l'agence de secours maritimes Channel Islands Airsearch. De plus, "la température de l'eau est si froide en ce moment que s'ils se trouvaient dans l'eau, le froid les aurait maintenant gravement affectés".
Au FC Nantes, que Sala venait de quitter pour s'engager avec le club de Cardiff, l'annonce de sa disparition a provoqué un choc. Le club a annulé l'entraînement à la Jonelière où les joueurs ont appris la nouvelle. Leur match de Coupe de France, mercredi, a été reporté et de nombreux supporters des Canaris se sont massés sur la place Royale, mardi soir, pour déposer des tulipes jaunes en hommage à leur ancien buteur. A Cardiff, l'émotion était également immense trois jours après la signature -record pour le club 18e et relégable en Premier League- d'un contrat estimé par la presse à 17 millions d'euros.