Après plusieurs révélations, notamment de corruption, le président de la Fédération internationale de biathlon a démissionné de son poste, jeudi.
Accusé d'avoir caché 65 cas de dopage russes, le président de la Fédération internationale de biathlon (IBU), le Norvégien Anders Besseberg, a annoncé jeudi qu'il démissionnait, malgré son rejet de ces accusations révélées par le journal norvégien Verdens Gang (VG).
Dissimulation des cas de dopage depuis 2011. Anders Besseberg et la secrétaire générale de l'IBU, l'Allemande Nicole Resch, font actuellement l'objet d'une enquête qui a donné lieu cette semaine à des perquisitions au siège de l'organisation à Salzbourg, en Autriche, et en Norvège, a indiqué la Fédération mercredi. Selon VG, qui cite des sources anonymes, le Norvégien de 72 ans est soupçonné d'avoir dissimulé 65 cas de dopage russes depuis 2011, impliquant notamment 17 des 22 Russes ayant participé aux épreuves de Coupe du monde cet hiver.
"Nous avons respecté les règles". Mercredi soir, le quotidien français Le Monde a révélé un rapport confidentiel de l'AMA montrant que celle-ci soupçonnait un possible système de corruption au sein de l'IBU afin de cacher des cas de dopage et protéger les intérêts russes. "J'estime que nous avons observé les règles, mais je ne peux pas me prononcer sur la façon dont les enquêteurs voient cette affaire", a déclaré Anders Besseberg à la radiotélévision publique norvégienne NRK mercredi soir. "Personnellement, j'estime ne rien à avoir à cacher", a ajouté le responsable, qui a été entendu par la police autrichienne. Nicole Resch a quant à elle été suspendue de ses fonctions.