L'ancienne joueuse de tennis méricaine Jennifer Capriati, ancienne numéro 1 mondiale, a critiqué lundi sur les réseaux sociaux avec virulence la Russe Maria Sharapova qui a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif lors de l'Open d'Australie en janvier.
"Quel est l'intérêt ?". Sans la citer nommément, Capriati a estimé que Sharapova devait "être dépossédée de ses titres, si tout cela était avéré", a-t-elle écrit dans une série de tweets. "Quel est l'intérêt pour quelqu'un de prendre un médicament pour le cœur qui aide à récupérer plus vite, à moins d'avoir un problème cardiaque ?", s'est interrogée Capriati qui a remporté trois titres du Grand Chelem (Open d'Australie en 2001 et 2002, Roland-Garros 2001).
What's the point of someone taking a heart medicine that helps your heart recover faster unless you have a heart condition? Is thataccurate?
— Jennifer Capriati (@JenCapriati) 7 mars 2016
Tricher pour l'argent ? "Je n'ai jamais choisi de tricher, quoi qu'il me soit arrivé (...) Je n'avais pas une équipe de docteurs payés à prix d'or qui trouvent un façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape", a-t-elle accusé. Capriati, sacrée championne olympique en 1992, a mis un terme définitif à sa carrière en 2004 après une carrière perturbée par des tourments personnels.
Im extremely angry and disappointed. I had to lose my career and never opted to cheat no matter what.i had to throw in the towel and suffer
— Jennifer Capriati (@JenCapriati) 7 mars 2016
i didn't have the high priced team of drs that found a way for me to cheat and get around the system and wait for science to catch up
— Jennifer Capriati (@JenCapriati) 7 mars 2016
"Une énorme erreur". Sharapova a révélé lundi à Los Angeles qu'elle avait fait l'objet d'un contrôle antidopage positif lors de l'Open d'Australie. Elle a expliqué ce contrôle positif par la prise d'un médicament, le meldonium, qui lui était prescrit depuis 2006 et qui est entré sur la liste des produits interdits depuis le 1er janvier 2016. "Je suis pleinement responsable, j'ai fait une énorme erreur. J'ai reçu un mail de l'Agence mondiale antidopage fin décembre et je n'ai pas contrôlé la liste pour voir si ce médicament figurait maintenant sur la liste des produits prohibés", avait expliqué Sharapova.