Le n°1 français Jo-Wilfried Tsonga et son dauphin Richard Gasquet ont apporté leur soutien à Rafael Nadal, en marge du Masters 1000 d'Indian Wells, alors que l'Espagnol va attaquer en justice l'ancienne ministre française des Sports Roselyne Bachelot qui l'a accusé d'avoir été suspendu pour dopage.
Tsonga veut "des preuves tangibles". "Moi je ne suis pas juge. Je ne suis pas là pour soutenir ou pas soutenir, mais je trouve que, quand on raconte des choses, il faut savoir les étayer", a réagi Jo-Wilfried Tsonga après sa victoire mardi au 3e tour face à l'Américain Sam Querrey (6-3, 6-4). "Je pars du principe que ceux qui racontent des choses sans pouvoir les étayer sur des preuves tangibles, je ne les respecte pas beaucoup", a souligné le n°9 mondial.
"Normal", estime Gasquet. "Évidemment que je soutiens Rafa", avait déclaré plus tôt Richard Gasquet après sa victoire au 3e tour contre l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov. "Sinon, tout le monde peut dire n'importe quoi à tout moment. C'est entièrement normal. Ce n'est pas la première fois qu'on entend ça, donc si à un moment donné on veut arrêter les conneries, c'est sûr qu'il n'y a que ce choix."
Une blessure feinte ? Nadal a annoncé dimanche qu'il allait porter plainte pour diffamation contre Roselyne Bachelot qui l'a accusé sur la chaîne de télévision D8 d'avoir feint une blessure, a priori en 2012, pour purger une suspension pour dopage. "Je vais la poursuivre en justice et je vais à l'avenir poursuivre tous ceux qui feront des commentaires similaires", avait déclaré Rafael Nadal. "Je suis fatigué d'entendre ce genre de choses, j'ai laissé passer plusieurs fois dans le passé, mais maintenant c'est fini", avait conclu l'ancien n°1 mondial.