Un Paris-Saint-Germain toujours en pleine crise, cinq jours après l'élimination à Madrid en Ligue des champions. Dimanche, les joueurs ont battu Bordeaux 3-0 en Ligue 1, mais cela n'a pas empêché les supporters de les siffler. Lionel Messi et Neymar ont été particulièrement visés. Nouvel épisode de la fronde dans la nuit de dimanche à lundi, avec des tags sur tous les bâtiments du club, à commencer par le plus emblématique d'entre eux, le Parc des Princes. "Paris ne sera jamais qatari", pouvait-on lire ce matin devant l'une des entrées du stade, mais aussi "Paris, c'est nous", ou encore "Leo, Nasser, loin de nos terres".
"Qatar, dix années de médiocrité"
Leo, c'est Leonardo, le directeur sportif, de plus en plus critiqué. Nasser, c'est bien sûr Nasser Al-Khelaïfi, le président qatari du PSG, désigné principal responsable de l'absence de victoire en Ligue des champions malgré plus de deux milliards d'euros d'investissement. Et la colère des supporters s'est également invitée au siège du club à Boulogne-Billancourt, où l'inscription "Qatar, dix années de médiocrité" a été taguée. Le centre d'entraînement du Camp des Loges n'a pas été épargné : plus de 40 mètres de clôtures ont été là aussi taguées.
Les plus virulents des fans parisiens ont donc tenu parole depuis l'élimination du club parisien. Ils promettent de multiplier les coups d'éclat pour obtenir des changements radicaux à la tête d'un club dans lequel ils ne se reconnaissent plus.
Un retour au Barça pour Messi ?
Pendant ce temps, loin de Paris, le monde du foot se demande comment on peut en arriver à siffler Messi, légende absolue, intouchable et pourtant conspuée hier. Selon la presse catalane, le septuple Ballon d'Or, très déçu jusqu'à présent de son expérience parisienne, serait en train d'étudier la possibilité d'un retour à Barcelone dès la fin de la saison.