Euro : l'Italie se qualifie pour la finale au bout de la nuit !

Italie Espagne victoire tirs au but Euro @CARL RECINE / POOL / AFP
La joie des Italiens, vainqueurs aux tirs au but de l'Espagne. © CARL RECINE / POOL / AFP
  • Copié
, modifié à
L'Italie s'est qualifiée pour la finale en battant l'Espagne aux tirs au but (1-1 a.p., 4 t.a.b à 2). La Squadra Azzurra, qui a énormément souffert face à une Roja dominatrice, affrontera l'Angleterre ou le Danemark, qui s'affrontent mercredi soir. 
L'ESSENTIEL

L'Italie est en finale, mais que ce fut dur ! La Squadra Azzurra s'est qualifiée au bout de la nuit pour la finale de l'Euro, prenant le dessus sur l'Espagne aux tirs au but (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2). Les Italiens, qui avaient ouvert le score contre le cours du jeu par Chiesa (60e), ont été rejoint sur un but de Morata (80e), entré en jeu quelques minutes auparavant. De sauveur, l'attaquant espagnol de la Juventus s'est mué en héros maudit, avec son tir au but raté (ou plutôt arrêté par Donnarumma), qui a précédé le tir au but vainqueur de Jorginho. La Nazionale se qualifie pour sa première finale depuis celle perdue contre la Roja à l'Euro 2012 et affrontera soit l'Angleterre, soit le Danemark. L'Espagne, qui a dominé les débats, peut regretter ses occasions manquées. 

Les informations à retenir

  • L'Italie s'est qualifiée difficilement en battant l'Espagne aux tirs au but (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2)
  • La Roja avait égalisé par Morata (80e) après un but de Chiesa (60e)
  • La Nazionale rencontrera l'Angleterre ou le Danemark, qui s'affrontent mercredi soir

Le point final : l'Italie se qualifie aux tirs au but ! Donnarumma a arrêté le tir au but de Morata, puis Jorginho a marqué le tir au but vainqueur. La Squadra Azzurra élimine l'Espagne après avoir énormément souffert et affrontera donc l'Angleterre ou le Danemark. Le dénouement est cruel pour la Roja, qui a réalisé un grand match. 

Le point à la 120e : c'est terminé, place aux tirs au but. L'Italie s'est vue refuser un but pour un hors-jeu logique de Berardi. L'Espagne a baissé de pied dans cette deuxième période de la prolongation. Tout va donc se jouer à la loterie des tirs au but. 

Le point à la 105e : toujours 1-1 après une nette domination espagnole. La Roja s'est procurée deux grosses occasions. Surr un coup franc direct, Donnarumma repousse et Morata la touche dans la foulée, ça passe à côté du poteau (98e). 

Le point à la fin du temps réglementaire : l'Italie et l'Espagne vont jouer la prolongation. Chiesa a ouvert le score contre le cours du jeu (60e) avant que Morata, entré en jeu quelques minutes avant, n'égalise (80e). La Roja, qui a dominé toute la rencontre, a été récompensée de ses efforts. 

Le point à la 80e : l'égalisation de Morata, qui était entré en jeu quelques minutes avant ! L'avant-centre de la Juve réalise un superbe une-deux et place une frappe parfaite du gauche, qui prend Donnarumma à contrepied. Morata, remplaçant au début du match, répond de la meilleure des manières et marque logiquement pour l'Espagne. Italie 1 - 1 Espagne

Le point à la 60e : l'ouverture du score de Chiesa, contre le cours du jeu !!!! Sur un contre express, l’Espagne, qui dominait nettement cette deuxième période, se fait piéger. Sur une passe en profondeur, Laporte tacle le ballon, qui revient sur Chiesa, excentré à gauche de la surface. L’ailier de la Juventus se met sur son pied droit et enroule une superbe frappe du droit, dans le petit filet d’un Unai Simon impuissant. Italie 1 - 0 Espagne

Le point à la 46e : c'est reparti entre l'Italie et l'Espagne. 

Le point à la mi-temps : score nul et vierge à la pause mais avec une nette domination espagnole. Mais la Roja, en manque d'efficacité dans le dernier geste, n'a eu qu'une seule grosse occasion, sur une volée de Olmo bien repoussée par Donnarumma (25e). L'Italie, privée de ballon et qui n'arrive pas à mettre la même intensité que lors de ses précédents matches, a tout de même failli réaliser le hold-up sur une frappe d'Emerson qui a heurté la barre juste avant la pause (45e). Tout reste à faire entre les deux équipes. 

Le point à la 30e minute : l'Espagne domine clairement ce début de match. La Roja confisque la balle à l'Italie grâce à une impressionnante qualité technique, notamment au milieu de terrain. La plus grosse occasion est pour Dani Olmo, l'ailier du RB Leipzig, qui s'y est repris à deux fois pour placer une volée bien détournée par Donnarumma d'un beau plongeon sur sa droite (25e). Les Italiens sont asphyxiés pour le moment et n'arrivent pas à ressortir les ballons, malgré deux contres dangereux qui auraient pu prendre à défaut la défense espagnole. 

Le coup d'envoi : c'est parti entre l'Italie et l'Espagne ! 

L'avant-match : du classique côté italien, Morata remplaçant côté espagnol. L'attaquant de l'Espagne Alvaro Morata a été placé sur le banc des remplaçants pour la demi-finale de l'Euro contre l'Italie. Morata avait débuté tous les matches de la compétition, marquant deux buts. Côté italien, le grand absent Leonardo Spinazzola, victime d'une rupture du tendon d'Achille, est remplacé par le latéral de Chelsea Emerson Palmieri

Les compositions

Italie : Donnarumma - Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini (cap.), Emerson - Barella, Jorginho, Verratti - Chiesa, Immobile, Insigne
Sélectionneur : Roberto Mancini (ITA)

Espagne : Simon - Azpilicueta, Garcia, Laporte, Alba - Koke, Busquets (cap.), Pedri - F. Torres, Oyarzabal, Olmo
Sélectionneur : Luis Enrique (ESP)

Arbitre : Felix Brych (GER)

L'avant-match : vous pronostiquez une victoire italienne. Le sondage que nous avons lancé sur Twitter est sans appel : vous pronostiquez à une très large majorité (80%) une victoire de la Squadra Azzurra face à la Roja. Pour voir si vous avez vu juste, rendez-vous aux alentours de 23h, ou plus tard en cas de prolongation et de tirs au but. 

L'avant-match : 60.000 spectateurs autorisés à Wembley. Cette année, les demi-finales et la finale vont toutes se disputer à Wembley, à Londres. Le "temple du football", son surnom, va pouvoir accueillir 60.000 spectateurs. Mais le gouvernement britannique a décidé de mesures très restrictives pour les supporters étrangers, qui doivent respecter une quarantaine de dix jours lors de leur arrivée sur le sol britannique. Il devrait tout de même y avoir de nombreux fans italiens ce soir, la diaspora italienne étant nombreuses à Londres. 

L'avant-match : un retour au premier plan depuis 2012. Pour les deux équipes, il s'agira de leur première demi-finale d'une compétition internationale depuis la finale de l'Euro 2012. L'Italie a connu le traumatisme d'une non-qualification pour le Mondial 2018, après avoir été éliminé en barrages par la Suède. Depuis lors, le sélectionneur Roberto Mancini a opéré une spectaculaire reconstruction, avec un jeu offensif et plaisant qui a régalé les amateurs de foot depuis le début de cet Euro. L'Espagne, elle, restait sur deux éliminations consécutives en 8e de finale (à l'Euro 2016 puis au Mondial 2018). Luis Enrique, l'ancien coach du Barça, a lui aussi redressé sa sélection, misant sur le traditionnel jeu de passes à l'espagnol tout en mettant davantage d'intensité. Lisez notre article sur l'histoire de leur renaissance

L'avant-match : quatrième affrontement de suite en phase finale. Italie-Espagne, c’est un classique de l’Euro. Mardi, ce sera même le quatrième affrontement consécutif en phase finale, pour deux victoires espagnoles et une italienne. En 2008, la Roja avait pris le dessus en quarts de finale, aux tirs au but (0-0 a.p., 4 t.a.b. à 2), avant de remporter le titre. Elle avait réussi la passe de deux en 2012 à l’issue d’une incroyable démonstration de force en finale face... à l’Italie (4-0). Quatre ans plus tard, les Italiens avaient pris leur revanche en huitième de finale de l'Euro 2016 (2-0). De cet affrontement au Stade de France, il reste encore quelques joueurs : Bonucci, Chiellini, Florenzi, Immobile ou encore Insigne côté italien, et De Gea, Azpilicueta, Alba, Busquets, Koke, Thiago Alcantara et Morata côté espagnol. Lisez notre article sur cette rivalité