L'Italie a remporté le match d'ouverture de l'Euro vendredi soir à Rome face à la Turquie (3-0), après la cérémonie d'ouverture. Cet Euro est différent des années précédentes, organisé dans 11 villes européennes et dans un contexte de pandémie dû au Covid-19.
C'est parti pour l'Euro 2020 ! L'Italie a battu la Turquie (3-0) vendredi au Stadio Olimpico de Rome en ouverture de la compétition. Onze villes partout en Europe vont vibrer du 11 juin au 11 juillet autour des Championnats d'Europe des nations, à l'occasion du soixantenaire de cette compétition de football. Un anniversaire décalé en raison de la pandémie de Covid-19, qui a poussé l'UEFA à reporter l'Euro d'un an.
Malgré le contexte sanitaire toujours délicat, les organisateurs ont maintenu la compétition avec un protocole renforcé pour éviter les contaminations. Des jauges de spectateurs sont instaurées dans les sites accueillant les rencontres, excepté à Budapest où les organisateurs s'engagent à remplir intégralement leur stade.
Les informations à retenir :
- L'Italie a battu la Turquie (3-0) à Rome
- Des jauges de spectateurs sont instaurées dans les 11 stades hôtes
- La France fait son entrée mardi face à l'Allemagne
L'Italie s'impose face à la Turquie dans le premier match de la compétition
L'Italie a remporté le match d'ouverture de l'Euro face à la Turquie (3-0) vendredi soir au Stade olympique de Rome à 21 heures. L'Italie a ouvert le score à la 53e minute sur un centre fort de son attaquant Domenico Berardi poussé au fond des filets par le défenseur turc Merih Demiral. L'attaquant Ciro Immobile a ensuite doublé la mise à la 66e. Lorenzo Insigne a ajouté une troisième but à la 79e minute. La Turquie fait figure d’outsider dans un groupe A dense et homogène. Toujours difficiles à jouer, les Turcs comptaient parmi leurs titulaires trois joueurs de Lille : le défenseur Zeki Celik, le milieu Yusuf Yazici et surtout l'attaquant star Burak Yilmaz.
Face à eux, l'Italie apparaissait en pleine renaissance après le fiasco de sa non-qualification pour le Mondial 2018. Le sélectionneur Roberto Mancini a redonné vie à la Squadra Azzurra, par séquences très séduisante dans le jeu. Avec dans ses rangs des cadres comme les défenseurs de la Juve Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini, le milieu du PSG Marco Verratti ou l’attaquant de la Lazio Ciro Immobile, l’Italie doit confirmer à l’Euro les belles promesses entrevues depuis deux ans.
L'équipe de France fera, elle, son entrée dans la compétition le mardi 15 juin face à l'Allemagne pour le premier gros choc du groupe F.
Une cérémonie d'ouverture simplifiée
Les légendes italiennes Alessandro Nesta et Francesco Totti, champions du monde 2006, avaient auparavant lancé vendredi soir le 16e Euro de football à Rome, avant de laisser place à Andrea Bocelli et une performance virtuelle de Martin Garrix, Bono et The Edge. Simplifiée en raison du contexte sanitaire, la traditionnelle cérémonie d'ouverture a précédé de quelques minutes le coup d'envoi de Turquie-Italie au Stade olympique.
L'enceinte italienne s'est engagée à recevoir environ 16.000 spectateurs soit le quart de sa capacité habituelle. Le cœur de sa cérémonie, intitulé "Triomphe de l'Euro", a mis en scène l'orchestre de la police nationale italienne, 24 grands ballons gonflés à l'hélium pour symboliser les équipes engagées, et une "chorégraphie verticale" mêlant danseurs et batteurs installés sur le toit du stade. Enfin, le ténor italien Andrea Bocelli a interprété "Nessun Dorma", tiré de l'opéra Turandot de Puccini, avant une "performance virtuelle" de Martin Garrix, Bono et The Edge (U2), auteurs de la chanson officielle de l'Euro, "We Are The People".
Un protocole sanitaire strict
Les sélections participantes doivent également suivre un protocole strict. Chacune doit respecter une bulle sanitaire pour éviter toute contamination due au virus. Consciente de la difficulté de n'avoir aucun cas de Covid durant la compétition, l'UEFA a permis aux sélectionneurs de convoquer 26 joueurs au lieu de 23 habituellement. Toutefois, trois joueurs devront assister à chaque rencontre dans les tribunes. L'instance européenne autorise aussi cinq changements par équipe durant les matches.
Enfin, si une nation ne peut aligner 13 joueurs testés négatifs après un premier report du match, celle-ci pourra être sanctionnée d'une défaite par forfait sur le score de 3-0.