La grande fête du sport a débuté. La cérémonie d'ouverture a donné le coup d'envoi des Jeux olympiques de Rio, dans la nuit de vendredi à samedi. Le mythique stade Maracanã, lieu saint du foot brésilien, a été le théâtre d'un spectacle haut en couleurs, mais également par moment solennel et grave, de près de quatre heures. Revivez les moments forts de cette cérémonie d'ouverture :
Vanderlei Cordeiro a allumé la vasque. Le suspense a pris fin peu avant 5h du matin heure française. C'est l'ex-marathonien Vanderlei Cordeiro qui a allumé la vasque olympique. Une bel hommage pour le Brésilien, médaillé de bronze à Athènes en 2004.
VIDEO. La flamme olympique allumée ! #Rio2016#JO2016https://t.co/VFQRbvWZnrpic.twitter.com/HYOBU6ZGPA
— francetv sport (@francetvsport) 6 août 2016
Sous le signe de la musique. Loin des fastes de Pékin en 2008 et de Londres en 2012, les organisateurs ont fait dans la simplicité. La musique brésilienne a ainsi été à l'honneur dès le début du spectacle. Une touchante version acoustique de l'hymne brésilien a été chantée par Paulinho da Viola, un des plus grands musiciens brésiliens. Puis les rythmes festifs et dansants de la bossa nova et de la samba ont envahi le Maracanã.
L'histoire du Brésil retracée. Passage obligé de toute cérémonie : le pays hôte a été célébré durant le show. Les premiers tableaux de la cérémonie ont ainsi retracé l'histoire du Brésil. Des bateaux ont vogué sur des flots virtuels, symboles de l'arrivée des Portugais au 15e siècle, les anciens colonisateurs, dans le pays d'Amérique du Sud.
Ships arrive to Brazil #OpeningCeremony#Rio2016pic.twitter.com/7bYNdCDzkc
— Olympics (@Olympics) 5 août 2016
Autres épisodes historiques évoqués : l'esclavage, qui n'a été aboli qu'à la fin du 19e siècle, l'arrivée d'immigrants japonais, au courant du 20e siècle, puis l'urbanisation du pays.
Une cérémonie engagée en faveur de l'écologie. Les organisateurs ont tenu promesse : l'écologie a été au coeur du spectacle. Pour montrer l'engagement du Brésil, des vidéos ont sensibilisé les téléspectateurs à la préservation de la planète. Un enfant a également symboliquement planté une fleur dans un petit vase, au milieu du stade Maracanã. En outre, 11.000 arbres, soit un par athlète présent aux Jeux, seront plantés à Rio.
1 athlète = 1 arbre , 11000 arbres seront plantés dans la "forêt des athlètes" à Deodoro #Rio2016#OpeningCeremonypic.twitter.com/BSfxFgdpao
— France Olympique (@FranceOlympique) 5 août 2016
Gisele Bündchen, un (top) modèle. Un des moments forts de la cérémonie : Gisele Bündchen a défilé au son de "Garota de Ipanema", un classique du répertoire brésilien. L'ancienne top model, superbe en robe scintillante, a illuminé de sa grâce et de sa beauté le stade Maracanã.
Le dernier défilé de @giseleofficial. Et quel défilé. #CeremonieDouverturepic.twitter.com/qpC359Hb7z
— CANAL+ Rio 2016 (@CanalRio2016) 5 août 2016
Teddy a assuré. Après environ une heure de spectacle, les athlètes ont fait leur entrée dans le stade. Comme le veut la tradition, la Grèce, berceau de l'olympisme, a été la première à défiler sous les applaudissements du public. Puis peu avant 3h, le moment tant attendu est arrivé : les Français ont fait leur apparition. Avec Teddy Riner en porte-drapeau, qui a parfaitement assumé son rôle.
ON EST LAAAAAAAA ! #FRA#CeremonieDouverturepic.twitter.com/1vTD9d69te
— CANAL+ Rio 2016 (@CanalRio2016) 6 août 2016
Ovation pour les équipes du Brésil et des réfugiés... Grande première lors des Jeux de Rio : une délégation composée de réfugiés va concourir sous la bannière olympique. Pour leur entrée au Maracanã, l'équipe des réfugiés a été largement applaudie. Puis juste après, les athlètes brésiliens ont évidemment été acclamés.
Deux immenses ovations pour finir, avec d'abord l'équipe olympique des réfugiés #OpeningCeremony#Rio2016pic.twitter.com/C8l4Onbka5
— France Olympique (@FranceOlympique) 6 août 2016
Et l'immense ovation du stade de Maracanã pour l'équipe du Brésil !!!! #OpeningCeremonypic.twitter.com/pWFxK5pvki
— France Olympique (@FranceOlympique) 6 août 2016
... mais des huées pour Michel Temer. A l'inverse, le président par intérim Michel Temer a été copieusement hué par le public du Maracanã. Le symbole d'un Brésil en proie à une profonde crise économique et politique. Malgré cette (petite) fausse note, la fête promet d'être belle à Rio.