Après avoir assuré sa qualification pour les huitièmes de finale à Bâle (2-1) puis pris l'avantage particulier sur Arsenal à Londres (2-2), le PSG avait l'occasion mardi soir au Parc des Princes de sceller sa première place du groupe face aux Bulgares du Ludogorets Razgrad. Une victoire suffisait, quel que soit le résultat d'Arsenal à Bâle. Mais victoire il n'y a pas eu. Retrouvez ici notre "top live", le classement non chronologique des moments à retenir de ce match.
LE TABLEAU D'AFFICHAGE
> PSG 2-2 LUDOGORETS RAZGRAD
> BÂLE 1-4 ARSENAL
1. Des moments d'égarement. Alors que le PSG avait plutôt bien entamé la partie, Ludogorets a frappé dès sa première incursion significative dans le camp parisien. Natanael s'est joué de Thomas Meunier sur le côté gauche et a adressé un centre dans le coeur de l'arrière-garde parisienne. Ni Thiago Silva ni Maxwell, bien loin du ballon, n'ont empêché Misidjan Vura de placer sa tête hors de portée d'Alphonse Areola. Bis repetita en seconde période. Alors que le PSG venait d'égaliser par Cavani, une perte de balle coupable de Marquinhos a été parfaitement exploitée par Jonathan Cafu, Wanderson Farias finissant le travail d'une frappe qu'Areola n'a pu que dévier...
Le but d'Edinson Cavani face à Ludogorets ! #PSG#PSGLUD (via @beinsports_FR) https://t.co/7jHasCqGyN
— PSG Society (@PSGsociety) 6 décembre 2016
2. Le ciseau de Cavani. Edinson Cavani, qui avait atteint la semaine dernière face à Angers la centaine de buts avec le PSG, ne pouvait rêver mieux pour son 101ème. L'attaquant uruguayen, jusque-là fort discret, a fait parler son intuition légendaire pour reprendre d'un ciseau retourné un ballon qui traînait dans la surface. Splendide, mais finalement vain.
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3. Des montants, mais pas de ressort. Dominé sur l'ouverture du score bulgare, Thiago Silva s'est montré un peu plus inspiré offensivement. Et, par deux fois, ses reprises de la tête ont atterri sur les montants, le poteau gauche en première période, la barre transversale en seconde. En dehors de ces deux tentatives, et de quelques autres tirs déviés ou contrés, le PSG n'a pas exactement développé un jeu flamboyant. Décevants, Lucas et Angel Di Maria, sifflés par une partie du public, ne sont pas pour rien dans ce triste bilan. Le Brésilien a été remplacé (tardivement) par Jesé, tandis que l'Argentin a signé le but de l'égalisation, d'un tir peu académique...
4. Un penalty oublié. Deux minutes après le ciseau de Cavani, le PSG aurait pu (et dû) bénéficier d'un penalty. Sur une reprise de Di Maria, Moti a opposé son bras. Mais l'arbitre de la rencontre, Anastosios Sidiropoulos, n'a pas bronché.
5. Duel à distance perdu contre Arsenal. Une victoire du PSG était une condition suffisante, mais pas nécessaire dans la quête de la première place. En effet, le club de la capitale devait "simplement" faire mieux qu'Arsenal, en déplacement sur le terrain de Bâle. Mais les Gunners n'ont pas tardé à mettre la pression. Dès la 8e minute de jeu, l'Espagnol Lucas Perez, transfuge du Deportivo La Corogne l'été dernier, a ouvert le score pour l'équipe d'Arsène Wenger, avant de récidiver huit minutes plus tard. Et il en a même remis un petit au retour des vestiaires. Arsenal s'est finalement imposé 4-1. Et termine premier du groupe.
6. Ben Arfa aux manettes. Comme ce fut le cas lors de la fin de match sur le terrain d'Arsenal (2-2), mais aussi à Lyon (2-1), l'entraîneur parisien Unai Emery avait choisi de faire confiance à Hatem Ben Arfa pour animer l'attaque des Rouge et Bleu dans un schéma de jeu en 4-2-3-1. L'ancien Niçois s'est signalé avec quelques prises de balle tranchantes mais il a eu aussi pas mal de déchets dans le tout dernier geste. À noter également que le technicien basque avait changé ses deux latéraux par rapport au match à Montpellier, Thomas Meunier et Maxwell remplaçant Serge Aurier et Layvin Kurzawa. Ils n'ont pas marqué de points.