Après quatre échecs consécutifs au stade des quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG espère franchir un cap cette année. Il compte pour cela non plus sur sa star Zlatan Ibrahimovic, partie à Manchester United, mais sur son nouvel entraîneur Unai Emery, triple vainqueur sortant de la Ligue Europa, "l'autre" Coupe d'Europe, avec le FC Séville. Une réaction était attendue pour ce choc initial de la phase de groupes contre le club londonien d'Arsenal, mardi. Revivez ici notre Top Live (subjectif, évidemment), un classement non chronologique des moments forts du match.
LE TABLEAU D'AFFICHAGE
> PSG 1-1 ARSENAL (au Parc des Princes, à Paris)
- But de Cavani (1-0, 1re, passe d'Aurier)
- But de Sanchez (1-1, 77e)
1. Paris puni. Devant au score depuis la 1re minute après un but d'Edinson Cavani, le PSG a payé au prix fort son manque de réalisme offensif par la suite. Et c'est presque logiquement qu'Arsenal, longtemps atone, a fini par égaliser (1-1, 77e). Alex Iwobi a mis à contribution Alphonse Aréola, titulaire à la place de Kevin Trapp. Dégagé par le gardien parisien, le ballon a atterri dans les pieds d'Alexis Sanchez, lequel ne s'est pas fait prier pour frapper, avec justesse, sur le côté droit du but. Et voilà comment l'équipe parisienne, pourtant soutenue par un Parc très bruyant, a laissé échapper une victoire qui lui tendait les bras...
2. Cavani, côté pile... Responsabilisé par le départ de Zlatan Ibrahimovic, mais pas franchement tranchant depuis le début de la saison, Edinson Cavani avait mis moins d'une minute (42 secondes très exactement) à faire trembler les filets. Sur un centre parfait au premier poteau de Serge Aurier, l'avant-centre uruguayen, il est vrai étrangement seul au coeur de la défense des Gunners, a placé une tête croisée qui n'a laissé aucune chance au portier d'Arsenal David Ospina. Malheureusement pour lui et le PSG, la suite de sa rencontre a été beaucoup moins reluisante...
[LIVE] Le but d'Edinson Cavani dès la 1ère minute de jeu ! #PSGARShttps://t.co/6SGo8SUViz
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 13 septembre 2016
3. ... Cavani, côté face. L'ancien attaquant de Naples a d'abord raté deux occasions de 2-0 coup sur coup en fin de première période. "Edi" a d'abord manqué le cadre du pied gauche après avoir pourtant effacé Ospina (37e) puis, cinq minutes plus tard, il a réalisé une "spéciale", à savoir manqué le ballon cette fois, après avoir effectué un contrôle de la poitrine sur une passe lumineuse de Di Maria. Pas plus en réussite par la suite, toujours aussi emprunté à des moments clés, "El Matador" a perdu deux autres duels face à Ospina (69e et 81e), provoquant les grondements du Parc.
4. Giroud et Verratti voient rouge. Remplaçant au coup d'envoi, Olivier Giroud a fait une entrée... remarquée. Non pas tant sur le plan du jeu que sur celui de l'engagement. Averti pour contestation (88e), il a ensuite été au coeur d'une embrouille en toute fin de match qui a conduit à son exclusion mais aussi à celle de Verratti, sanguin devant l'éternel. Sans conséquence pour le match de mardi, ce double rouge va en revanche conduire à une suspension pour les deux joueurs.
5. Les régalades de Di Maria. Symbole du temps fort parisien en début de match (avant qu'Arsenal n'entre enfin dans la partie), Angel Di Maria a gratifié le public du Parc des Princes de quelques gestes de grande classe, comme cette talonnade pleine d'à-propos pour Adrien Rabiot, lancé dans la surface de réparation (10e) ou, quelques minutes plus tard, ce corner direct qui a obligé Ospina à une magnifique intervention sous sa barre transversale. En deuxième période, l'Argentin a été tout près d'ajouter un but à sa performance. À bout de course, il n'a pu mettre à profit la splendide ouverture de Marco Verratti, réclamant vainement un penalty (53e) puis, à la 72e minute, après avoir réalisé un coup du sombrero, il a vu son tir en demi-volée repoussé par Ospina.
6. Thiago Silva, Aurier, retours majeurs. Tous deux de retour de blessure, le Brésilien Thiago Silva et l'Ivoirien Serge Aurier ont réalisé des performances de choix, mardi soir. Toujours bien placé, plein de calme et de justesse technique (à l'image de cette remise en retrait de la poitrine pour son gardien à la 49e minute), "O monstro" a également été un soutien de choix pour son jeune gardien Alphonse Aréola. Pour Aurier, la mauvaise passe de la saison denrière semble définitivement oubliée. Excellent en préparation, l'Ivoirien a été dans presque tous les bons coups, mardi. Passeur décisif sur le but de Cavani, il a ensuite été tout près de marquer en deuxième mi-temps, notamment sur un très beau une-deux avec Di Maria (68e).
7. Aréola titulaire, Matuidi très avancé : les paris d'Emery. Unai Emery continue de surprendre. Pour ce premier match de Ligue des champions de la saison, il a décidé de titulariser Alphonse Aréola dans les buts et de placer Blaise Matuidi très en pointe, dans une position d'ailier. Ces deux paris n'ont pas forcément pesé sur le match mais ils n'ont pas été des échecs non plus, même si Matuidi, toujours aussi généreux, a parfois paru un peu perdu dans son placement.
Le jeune Alphonse Aréola préféré à Kevin Trapp dans le but. Matuidi aligné à gauche. Sacrés paris ! #PSGARSpic.twitter.com/Y2pmDUskyK
— Europe 1 (@Europe1) 13 septembre 2016
8. Ben Arfa absent, Thiago Silva de retour. Hatem Ben Arfa, principale recrue du mercato estival parisien, avait été prié de rester à la maison pour ce premier match de Coupe d'Europe. Cela confirme les difficultés d'adaptation de l'ancien Niçois mais aussi le management sans concession d'Emery.
9. Et de 19 pour Wenger ! Si Emery a entamé sa première campagne de Ligue des champions à la tête du PSG, son vis-à-vis, Arsène Wenger, en est lui à sa 19ème sur le banc des Gunners. Le technicien alsacien, vilipendé par la presse et certains supporters pour son manque de résultats, s'impose pourtant comme un exemple de longévité au plus haut niveau européen, même si, comme Paris, lui aussi a du mal à voir au-delà des quarts de finale…
10. Souvenirs, souvenirs… PSG-Arsenal, voilà une affiche qui rappelle forcément des souvenirs aux supporters des Rouge et Bleu. Lors de la saison 1993-94, les Gunners avaient en effet barré la route de la finale de la Coupe des Coupes à David Ginola, George Weah and co, après une demi-finale serrée. Avant sa victoire 1-0 lors du match retour, Arsenal était (déjà) venu chercher un résultat nul au Parc des Princes (1-1)...
Ginola avait égalisé pour le PSG au match aller :