Victime d'une grave chute le mois dernier lors de la reconnaissance de l'étape contre-la-montre du dernier Dauphiné, Christopher Froome, quadruple vainqueur du Tour de France et habituel favori n°1 de la Grande Boucle depuis plusieurs années, ne sera pas au départ de Bruxelles, samedi. Pour autant, la donne n'a peut-être pas fondamentalement changé…
Thomas-Bernal, sacré duo
Car si "Froomey", troisième l'an dernier, n'est pas là, son équipe, Ineos (du nom du partenaire qui a remplacé Sky), restera bien le team à battre. Malgré une chute (lui aussi) il y a quelques semaines, lors du Tour de Suisse, le Britannique Geraint Thomas, vainqueur l'an dernier, sera là pour défendre son titre. Et il aura un lieutenant de choix, en la personne du jeune Colombien Egan Bernal, vainqueur de Paris-Nice et révélation de la dernière Grande Boucle (15ème).
Bardet-Pinot, des Français ambitieux
Derrière le duo d'Ineos, les prétendants à la victoire finale sur les Champs-Élysées sont évidemment nombreux, à commencer par le Danois Jakob Fuglsang (Astana), impressionnant lors des classiques ardennaises et lors du dernier Dauphiné, qu'il a remporté. Les habituels malchanceux, comme l'Australien Richie Porte (Trek-Segafredo), ou les toujours placés, à l'instar du Colombien Nairo Quintana (Movistar), sont également à l'affût. Et les Français alors ? Trente-quatre ans après le dernier des cinq succès de Bernard Hinault, Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) ont des ambitions. Mais chut, ne le disons pas trop fort…