Des dizaines de supporters avaient fait le déplacement pour accueillir les joueurs au centre d'entraînement de Clairefontaine. L'équipe de France aborde cette finale avec beaucoup de prudence. Même s'il faut remonter à 1975 pour retrouver une victoire du Portugal face à la France, il semble que les séries soient faites pour s'arrêter pendant cet Euro 2016.
C'est pourquoi le sélectionneur Didier Deschamps ne crie pas victoire trop vite : "On a notre chance et le Portugal a sa chance. Ce n'est pas parce que l'on est chez nous et que l'on a éliminé l'Allemagne que ça nous octroie des pouvoirs supplémentaires", a déclaré le patron des Bleus avant d'ajouter : "Je suis persuadé que les Portugais croient en eux. Nous on croit en nous, et ça reste ouvert bien évidemment".
En face, un triple ballon d'or. Une méfiance justifiée par la présence dans l'équipe adverse du triple ballon d'or Cristiano Ronaldo, animé d'un esprit de revanche. En 2004, le Portugal avait perdu face à la Grèce à la finale de l'Euro alors que le joueur n'avait que 19 ans en 2004. Mais l'équipe tient également son arrivée en finale à sa défense de fer contre l'écueil polonais et l'écueil croate. Mais les Bleus ont un leader, Antoine Griezmann, capable d'emmener son équipe, à l'image de Platini ou de Zidane, sur le toit de l'Europe.