"La sécurité sera l'élément prioritaire de l'organisation de l'Euro-2016", a assuré le secrétaire d'Etat aux Sports français Thierry Braillard jeudi, deux jours après les attentats de Bruxelles qui ont relancé les interrogations sur les menaces autour de l'événement qui se tient du 10 juin au 10 juillet.
"Que la sécurité soit optimale". "Que ce soit dans les stades, que ce soit sur les 24 sites d'hébergement des équipes, que ce soit dans les fans-zones (...), tout a été fait pour que la sécurité soit optimale", a affirmé Thierry Braillard à Marseille, une des villes hôtes de la compétition, soulignant que "le risque terroriste" avait été envisagé dès le début de l'organisation de cet Euro. Revenant plus particulièrement sur la question des fans-zones, où se regrouperont les supporters en dehors des matches ou pour visionner les rencontres sur écran géant, Thierry Braillard a estimé qu'il valait mieux "un endroit encadré que plusieurs rassemblements disparates sans possibilité de pouvoir les encadrer".
"Il ne faut rien s'interdire". Il a rappelé que deux circulaires précisaient les modalités de sécurisation de ces lieux et prévoyaient notamment l'installation de moyens de vidéosurveillance à leur entrée. "La question des fans-zones implique de la souplesse dans le sens où il ne faut rien s'interdire, y compris la suppression des fans-zones", a par ailleurs estimé Sébastien Pietrasanta, le rapporteur PS de la commission d'enquête parlementaire sur les moyens mis en oeuvre par l'Etat dans la lutte contre le terrorisme.
"Tous les stades seront pleins". Sur la question d'organiser des matches à huis-clos en cas de menace terroriste imminente,"Je pense que chacun doit rester à sa place", a réagi Thierry Braillard. "Ce n'est pas au secrétaire d'Etat aux Sports, encore moins aux parlementaires de prendre ce genre de décision ou même de la pré-annoncer. Dans mon esprit tous les stades seront pleins", a ajouté dans la foulée M. Braillard, lors d'une visite sur les plages du Prado, où sera installée la fans-zone marseillaise.