Et si on, reparlait football… Après les violences de samedi à Marseille, on espère que le ballon rond redevienne le centre de l’attention à l’Euro 2016. Malheureusement, les rencontres Turquie-Croatie et Pologne-Irlande du Nord sentent le souffre. L’entrée en lice dans la soirée de l’Allemagne, championne du monde en titre, devrait elle se passer dans une meilleure ambiance.
Turquie-Croatie
A 15 heures, au Parc des Princes de Paris
La rencontre aura un parfum de revanche pour la Croatie. En 2008, les deux équipes s’étaient rencontrés en quart de finale, et c’est la Turquie qui l’avait emporté au terme d’un match fou. Après avoir encaissé un but à la 119e minute, les hommes de Fatih Terim, revenu aux affaires en 2013, avaient égalisé dans la foulée puis l’avaient emporté en prolongation. La sélection aux damiers et sa nouvelle génération dorée (Rakitic, Modric, Mario Mandzukic, ...), voudront laver l’affront.
Malheureusement, des débordements sont à craindre à l’extérieur du stade. Le match est l’un des cinq du premier tour classés à haut risque. Le premier, c’était Angleterre-Russie…
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Pologne-Irlande du Nord
A 18 heures, à l’Allianz Riviera de Nice
A Nice, le monde du football n’aura d’yeux que pour Robert Lewandowski, l’une des superstars de l’Euro. Il est en tout cas le principal argument de la Pologne, sinon le seul, puisqu’avec 13 buts, il a presque qualifié sa sélection à lui tout seul. En face, L’Irlande du Nord, qui dispute son premier Euro, n’aura guère que sa rugosité à opposer. Une chose est sûre, les deux équipes auront à cœur de l’emporter. Car après, il faudra se coltiner l’Allemagne.
Et parce qu’il est dit que la violence pourrirait ce début d’Euro, là encore, des incidents sont à craindre. Des rixes ont d’ailleurs déjà eu lieu samedi à Nice. Désespérant…
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Allemagne-Ukraine
A 21 heures, au stade Pierre-Mauroy de Lille
Sur le papier, la rencontre a tout d’une promenade de santé pour la Mannschaft. Mais entre forfaits, défense en berne et matches de préparation manqués, l’Allemagne se présente à Lille avec plus de doutes que d’incertitudes. D’autant qu’en face, l’Ukraine a tout d’un bloc certes sans saveur, mais d’une solidité à toute épreuve. De là à imaginer une retentissante surprise, il n’y a qu’un pas qu’au Lab Euro, on se verrait bien franchir. Car un favori qui chute, quand ce n’est pas la France, ça fait toujours plaisir.
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