Dimanche, la France affrontera l’Islande en quarts de finale de l’Euro de football. Une ascension inespérée pour l’équipe de ce petit pays de quelque 330.000 habitants, dont 8% ont fait le déplacement en France pour soutenir leurs joueurs.
Aller-retour. À Reykjavik, à peine descendus du vol retour, les supporters islandais ne pensent qu’à repartir. C’est le cas de Kristian, qui multiplie les allers-retours depuis le début de la compétition. "On y est allés pour les trois premiers matches, puis on est revenus ici. Là, on rentre de deux jours à Nice. On va sûrement retourner à Paris. L’Islande joue les phases finales du tournoi, on doit continuer à les suivre tant qu’on peut !", s'enthousiasme-t-il.
Des places à tout prix ! Assise dans un café, Hasta exhibe fièrement les tickets qu’elle a négociés plusieurs centaines d’euros sur Internet. "Il y a quelques heures j’ai pu acheter les billets avec mon portable. Le problème c’est que je n’en ai que quatre, et avec mes enfants nous sommes six. Je pourrai peut-être en acheter d’autres, aux Anglais par exemple, je pense qu’ils avaient déjà pris les places et maintenant ils vont vouloir les vendre", explique-t-elle à Europe 1.
Un moment historique. Mais avec seulement quelques milliers de places disponibles, il y aura nécessairement des déceptions. "On n’avait jamais participé à une grande compétition. Là, on est parmi les huit meilleures équipes. Tout le monde devient fou ici. On veut tous venir en France pour le match, ça ne se reproduira peut-être jamais. Les gens veulent dire plus tard : j’y étais !", déclare Benedikt.
Avec un budget moyen qui dépasse les 1.000 euros pour pouvoir acquérir des places, il y a fort à parier que beaucoup de supporters vont y laisser leurs économies.