Kingsley Coman ne perd pas de temps. A seulement 20 ans, l'attaquant du Bayern Munich a déjà disputé deux matches comme titulaires à l'Euro et sera, à n'en pas douter, un des jokers de Didier Deschamps à partir des 8es de finale. Dans un entretien accordé au journal Le Parisien jeudi, il revient sur son début de compétition et aussi sur son enfance.
"Je suis venu pour m'imposer". Lui qui n'avait que 2 ans lorsque les Français ont remporté la Coupe du monde en 1998 se dit "spontané". "Je suis quelqu'un de vrai et je ne me prends pas la tête", explique-t-il. Au début de la compétition, il avait assuré en conférence de presse qu'il voulait "tout casser" à cet Euro. Là aussi, il assume. "Ça a fait du tapage mais j'étais franc. Je suis venu en équipe de France pour m'imposer dans le groupe".
"Pas toujours la tête dans les livres". Surdoué dans le foot, il l'était aussi à l'école. "J'ai sauté le CM2", raconte-t-il au Parisien avant d'établir un parallèle entre ses facilités à l'école et avec un ballon aux pieds. "Mon objectif était toujours d'être le meilleur et le plus performant, enfin, surtout au football. J'avais la chance d'avoir des qualités de vitesse et de dribbles, et j'ai travaillé le reste". Et de poursuivre : "mais rendre un an ou deux à ses adversaires a renforcé ma précocité. Ma mentalité à l'école était un peu différente. Je n'avais pas toujours la tête dans les livres et je ne cherchais pas à être le premier".
Son avance à l'école, Kingsley Coman va la perdre au fur et à mesure. Le foot prend le dessus et il arrête les cours en terminale S. "Je n'étais plus motivé et je préférais mettre mon énergie sur le terrain", conclut-il.