Peu importe l'issue du match, on ne reverra pas de marée humaine sur les Champs-Elysées lundi comme en 1998. Le préfet de police de Paris a annoncé samedi que rien de spécial n'était prévu sur la grande avenue parisienne au lendemain de la finale de l'Euro 2016.
Une logistique impossible. Pour des raisons matérielles, "ce n'est pas possible, on ne peut pas envisager de laisser circuler des masses lundi" sur les Champs-Elysées, a précisé devant la presse le préfet de la capitale, Michel Cadot. Il a notamment invoqué les dispositions prises pour les cérémonies de la fête nationale du 14 juillet, pour lesquelles des barrières commencent à être installées. Les Français, s'ils gagnent, ne pourront donc pas y défiler à bord d'un bus comme ils l'avaient fait en 1998 après la coupe du monde.
1.400 policiers dans la fan-zone. Trois mille quatre cents policiers et gendarmes seront déployés dimanche soir sur les Champs-Elysées après la finale de l'Euro 2016 qui opposera la France au Portugal, a annoncé Michel Cadot. Près de 1.300 se trouveront par ailleurs au Stade de France à Saint-Denis où se déroulera la rencontre, près de 1.400 dans la fan zone de Paris et 700 dans les transports en commun, a précisé le préfet lors d'une conférence de presse.