L'Espagne, tenante du titre, sortie par une incroyable Italie (2-0) !

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MAMMA MIA - Les Italiens, auteur d’un match incroyable, ont fait vivre un calvaire à l’Espagne, lundi au Stade de France (2-0). La Squadra file en quarts, la Roja s’arrête là !

C’était LE choc des huitièmes de finale. Et on n’a pas été déçu pour un sou ! L’Italie, géniale de bout en bout, a mis au tapis l’Espagne avec la manière (2-0), lundi au Stade de France. Les tenants du titre, asphyxiés par la discipline tactique italienne, peuvent faire leurs valises : leur Euro s’arrête là. La Squadra Azzura, quant à elle, file en quarts, où elle aura un autre gros morceau à digérer : l’Allemagne championne du monde. Encore une date à cocher sur le calendrier. Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d’affichage
 
 ITALIE 1-0 ESPAGNE (Au Stade de France, Saint-Denis)

  • But de Chiellini (33e)
  • But de Pellè (91e)

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1. Mamma mia, que bella ! Quelle prestation des Italiens ! Ultra-mordants, les Azzurri ont - logiquement - fait craquer la Roja en première période. Sur un coup franc aux vingt mètres, plein axe, Eder a décidé de faire jouer la puissance plus que la précision. De Gea, auteur d'un match incroyable (voir plus bas), n'a pas non plus pu tout sauver. Le portier espagnol repoussait difficilement... sur Giaccherini et Chiellini, morts de faim. C'est finalement le défenseur de la Juve qui a fait trembler les filets, à la 33e minute. Que c'était mérité !

2. Pellè, le clou du spectacle. Comme face à la Belgique pour son premier match dans l'Euro (2-0), l'Italie a ponctué sa prestation de haut vol d'un nouveau but en toute fin de match. C'est Graziano Pellè s'est chargé de porter l'estocade finale (91e) !

3. De Gea, sauve c'qui peut ! Malgré ce but en toute fin de match, on n'a pas vraiment eu besoin d'attendre pour avoir nos premiers frissons. Et ils sont venus... de l'Italie, évidemment ! Dès les premières secondes, les Italiens ont mis une pression phénoménale sur les buts adverses. Sur un coup franc de Florenzi, Graziano Pellè et son 1,94m remportait son duel de la tête face à Piqué. David De Gea, royal, enlevait le but du bout de la main gauche au prix d'une parade exceptionnelle (8e) ! Une situation vouée à se répéter plus d'une fois pendant la rencontre.

Car à peine trois minutes plus tard (11e), c'est le petit Giaccherini (1,63m) qui tentait de tromper le géant espagnol. Puisque la tête n'avait pas marché, le joueur de Bologne a tenté un retourné acrobatique particulièrement inspiré. Et là qui voilà ? De Gea, qui repoussait sur son poteau. L'arbitre avait néanmoins signalé un jeu dangereux de l'Italien au niveau de la tête de Busquets. Les Italiens parlent avec les mains, De Gea aussi. Malgré ses deux buts encaissés, le portier espagnol a fait un match incroyable !

Après la tête et le retourné, place à la frappe en lucarne opposée à l'entrée de la surface. Giaccherini, encore lui, poussait De Gea à une nouvelle manchette spectaculaire. Le portier de Man U évitait la lulu et le chaos du même coup (45e). Personnellement, on se repasse déjà la vidéo en boucle.

55e minute, le feuilleton continuait et le héros ne changeait pas de costume. Face à Eder, parfaitement servi par une belle talonnade de Pellè, De Gea évitait une énième fois le pire. Enfin... le repoussait. 

4. Et que dire de Buffon ? Sauf qu'à force de tout donner, les Italiens ont légèrement baissé le pied, en fin de match. Iniesta armait une superbe volée du gauche depuis l'extérieur de la surface façon Zidane 2002 (contre Leverkusen, en finale de Ligue des champions), malheureusement trop centrée pour inquiéter Buffon (75e).

Dans la foulée (76e), Piqué balançait une nouvelle frappe du gauche de loin, plus précise. Mais Buffon n'est pas à la retraite pour une raison. De bout en bout, le gardien de la Juve a été exemplaire. Il a même sauvé son équipe de l'égalisation, en toute fin de match (89e) face à Piqué !

5. Maudit maillot. Pour ce choc tant attendu, l’Espagne étrennait son fameux maillot blanc, avec lequel elle avait déjà connu plusieurs grosses déconvenues lors des précédents grands tournois. La malédiction s'est donc poursuivie ce lundi... La Roja, double tenante du titre, a raté la passe de trois. Arrivederci.