L’équipe de France dispute son deuxième match de l'Euroface à la Hongrie samedi après-midi (15 heures). Après leur victoire en Allemagne mardi (1-0), les Bleus n'ont besoin que d'une victoire pour valider leur qualification pour les huitièmes de finale. Mais ils devront jouer dans une atmosphère hostile car, la Hongrie n'imposant aucune jauge limitée, les tribunes de la Ferenc-Puskas Arena de Budapest seront pleines.
C’est d’ailleurs le seul stade de l’Euro dans ce cas. La Hongrie affiche pourtant l’un des taux de mortalité les plus élevés au monde face au Covid-19, le pays veut montrer qu’elle a jugulé l’épidémie. 43% de la population est vaccinée.
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"Les supporters hongrois jouent parfaitement leur rôle de 12e homme"
Poussés par leurs supporters, les Hongrois ont tenu 84 minutes face aux Portugais, avant de finalement encaisser trois buts (Raphaël Guerreiro, puis un doublé de Cristiano Ronaldo). Avec le public, les joueurs du pays ont un surplus d’énergie. "Contre le Portugal, il y a eu énormément de bruit car l’enceinte a une incroyable acoustique. Et les supporters hongrois jouent parfaitement leur rôle de 12e homme. Pour nous, jouer dans un stade plein, ça change tout", explique le journaliste hongrois Arpad Moldovan à Europe 1.
"Très content de revenir aux fondamentaux de notre sport"
Les Français n’ont plus évolué dans un stade plein depuis un an et demi. La dernière fois, c’était en Albanie, en novembre 2019 (victoire 2-0). Si les Bleus ne craignent pas de jouer dans une ambiance hostile, il faudra malgré tout qu’ils s’adaptent. "Ce sera plus compliqué pour communiquer sur le terrain. Mais on est très content de revenir aux bases et aux fondamentaux de notre sport", réagit Hugo Lloris.
En Allemagne, les supporters français avaient mis beaucoup d’ambiance. 4.500 fans français seront également présents à Budapest. "Il y a un mois, on n’espérait pas être là donc maintenant on en profite au maximum", confie l’un d’entre eux à Europe 1. "On a peut-être un peu abusé hier soir en boite, car ici c’est ouvert, mais c’est un grand plaisir de retrouver le stade", continue un autre. Mais samedi après-midi, ils vont devoir crier un peu plus fort pour espérer se faire entendre.