Euro : pourquoi, cette fois, les Bleus n’en passeront pas cinq à la Suisse

La joie des Bleus au Mondial 2014, contre la Suisse, La même image dimanche soir ? © FRANCK FIFE / AFP
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Au premier tour du Mondial 2014, l’équipe de France avait balayé les Suisses (5-2). Une performance presque impossible à rééditer, dimanche soir à l’Euro. 

Tiens, tiens, comme on se retrouve. Deux ans après la démonstration des Bleus face aux Suisses au Mondial 2014 (5-2), les deux équipes s’affrontent à nouveau dans une grande compétition. L’enjeu cette fois-ci : la première place du groupe A de l’Euro. Mais depuis le Brésil, beaucoup de choses ont changé. Et à Europe 1, on ne voit pas, mais alors pas du tout la France en passer à nouveau cinq aux Helvètes. On vous explique pourquoi.

  • Parce que la défense suisse, c’est pas du gruyère

Ok, on disait déjà ça en 2014. Promis, cette fois, la défense suisse ne se trouera pas dans les grandes largeurs. Car les Helvètes s’appuient toujours autant sur la solidité de leur arrière-garde, bien plus que sur leur jeu offensif. Contre la Roumanie et l’Albanie, les coéquipiers de Stephan Lichsteiner n'ont certes pas été infranchissables. Ils ont encaissé un penalty contre les Roumains (1-1), et ont surtout été bien heureux de ne pas prendre de but contre les Albanais (victoire 1-0), bien aidés par la maladresse de leurs adversaires. Mais avec un seul but pris en deux matches, la Suisse, ça reste du solide.

  • Parce que 2014, c’était une anomalie de l’Histoire

Le 5 à 2 de Salvador a marqué les esprits. Mais avant cette belle soirée de juin, on ne peut pas dire que les Suisse-France récents avaient laissé des souvenirs impérissables. Entre le 0-0 soporifique du Mondial 2006, et les 1-1 et 0-0 tout aussi palpitants des qualifications pour cette même Coupe du Monde, on s’est souvent (beaucoup) ennuyé devant cette "affiche". Historiquement, Suisse-France, c’est clairement pas un Real-Barça…

  • Parce que les Bleus de 2016 se réveillent (très) tardivement

Pour espérer donner une (nouvelle) fessée aux Suisses, les hommes de Didier Deschamps devront marquer avant la 85e. Oui, dis comme ça, ça a l’air bête. Mais comme les attaquants français ont du mal à être à l’heure depuis quelques mois, c’est bon de le rappeler. Si on ne commence à mettre des buts que dans les dernières minutes, ce sera compliqué d’en mettre cinq. A moins de demander à Robert Lewandowski, le seul attaquant capable d’inscrire un quintuplé en cinq minutes, de prendre la nationalité française.