Le Comité international olympique (CIO) n'est pas responsable des incertitudes qui pèsent, à cinq jours du début des JO de Rio, sur le nombre de sportifs russes pouvant y participer, s'est défendu dimanche son président Thomas Bach.
"Pas responsable". "Le CIO n'est pas responsable du timing de la publication (le 18 juillet, ndlr) du rapport McLaren", qui a révélé un dopage d'Etat en Russie et conduit le CIO à demander aux fédérations internationales d'exclure des sportifs russes dopés ou présumés dopés. "Le CIO n'est pas responsable du fait que différentes informations qui ont été offertes à l'Agence mondiale antidopage (AMA) il y a quelques années n'ont pas été suivies d'effets", a poursuivi Thomas Bach lors d'une conférence de presse à Rio, dimanche. Le CIO n'est pas non plus "responsable de l'accréditation ou de la supervision des laboratoires antidopage. Donc le CIO ne peut être tenu responsable ni du timing ni des raisons des incidents auxquels nous devons faire face à seulement quelques jours des Jeux", a-t-il ajouté, précisant également qu'il n'avait "parlé à aucun responsable gouvernemental russe depuis la publication du rapport McLaren ni durant les jours ou les semaines qui ont précédé".
Incertitudes à 5 jours des Jeux. A 5 jours de la cérémonie d'ouverture des JO, certains sportifs russes ne savent toujours pas s'ils pourront participer. Le 24 juillet, le CIO avait laissé les Fédérations internationales décider de leur présence aux JO, ce qui lui avait valu de nombreuses critiques pour son manque de fermeté supposé. Samedi, la Commission exécutive - le gouvernement du CIO -, a confié à trois de ses membres le sort final des sportifs Russes déclarés "éligibles" par leur fédération internationale. Les conclusions de ce "panel" doivent être rendues avant vendredi.
Dans le même temps, trois nageurs russes écartés des Jeux par la Fédération internationale de natation (Fina) ont saisi le Tribunal arbitral du sport pour obtenir le droit de concourir.