L'aide de la vidéo pour l'arbitrage a été autorisée en match à titre expérimental sous certaines conditions à compter au plus tard de 2017-2018 et pour au moins deux ans, a annoncé le Board, organe gardien des lois du jeu, samedi à Cardiff. "Aujourd'hui nous avons pris une décision vraiment historique pour le foot, a dit le nouveau président de la Fifa, Gianni Infantino. Le Board et la Fifa mènent le débat, et ne l'arrêtent pas. Nous écoutons les fans, les joueurs, le foot. Bien sûr, nous devons être prudents, mais nous sommes aussi ouverts pour faire des pas concrets en avant".
Quatre cas évalués. Les tests seront d'abord effectués "offline", c'est-à-dire sans communication entre l'arbitre central et l'assistant vidéo, puis seront "online" à partir de la saison 2017-2018 au plus tard, le temps d'affiner les protocoles. Les quatre cas évalués seront : but marqué, carton rouge, penalty, erreur sur une identité. Les hors-jeu, par exemple, n'entreront pas dans ces cas de figure.
En vigueur pour l'Euro le 1er juin. La "triple peine" (penalty, carton rouge, suspension) a également été réformée. "Si le gardien ou un défenseur dans la surface essaie d'aller au ballon, d'aller au duel, de manière correcte et fait la faute, il n'y aura pas de carton rouge, seulement un jaune, a dit Infantino. Pour tout autre cas, jeu violent, but empêché, il y aura carton rouge. Cela entre en vigueur le 1er juin, pour l'Euro et la Copa America Centenario". Il s'agit de la deuxième étape dans l'ouverture du foot à la technologie après l'introduction de la technologie sur la ligne de but (GLT), validée en 2012 et utilisée notamment lors de la Coupe du monde 2014, avec succès.