Le fils du légendaire numéro 10 peut décrocher vendredi soir le titre de champion d’Europe des moins de 17 ans.
Les Zidane et l’équipe de France, c’est une véritable histoire d’amour. Mardi soir, Luca Zidane a été le héros de l’équipe de France des moins de 17 ans, vainqueur en demi-finale de la Belgique lors de l’Euro de la catégorie (1-1, 2-1 t.a.b).Le fils de Zizou, qui évolue au poste de gardien de but, a écœuré ses adversaires en arrêtant trois tirs au but. Le jeune homme de 16 ans s’est aussi signalé par une panenka qui a échoué sur la barre transversale, à la manière de son célèbre père, mais sans conséquences. Emmenée par le fils de Zidane, l’équipe de France des moins de 17 ans tentera de décrocher le titre de champion d’Europe, vendredi soir en finale contre l’Allemagne. Europe 1 vous présente cinq choses à savoir sur Luca Zidane.
L’exception familiale. Un Zidane avec des gants de gardien, c’est une exception. Tous les autres garçons de la fratrie ont en effet suivi l’exemple de leur père. Enzo, le grand frère, ainsi que ses deux petits frères Théo et Elyaz, jouent tous trois milieux offensifs. Un choix pour lequel n’a pas opté Luca.
Titulaire chez les jeunes du Real Madrid. Le jeune portier est déjà bien connu de l’autre côté des Pyrénées. Luca est titulaire avec la Juvenil B (les moins de 17 ans) du Real Madrid, l’ancien club de son père, où ses performances ne passent pas inaperçues. "C’est le Zidane le plus prometteur de la maison", a même confié un responsable du centre de formation au journal L’Equipe.
Fernandez, son nom au lycée. S’appeler Zidane ne facilite pas la vie d’un jeune adolescent. Pour préserver un -relatif- anonymat, Luca est ainsi inscrit au lycée français de Madrid sous le nom de Fernandez, le patronyme de sa mère. Ce qui n’empêche pas tous ses petits camarades de savoir très bien à qui ils ont à faire.
Un caractère bien trempé. Mais le jeune gardien assume parfaitement son nom de famille. Alors que son frère, Enzo, a opté pour le nom de sa mère, Fernandez, Luca a "souvent revendiqué le fait de s’appeler Zidane", ajoute L’Equipe. Preuve que le garçon n’a pas peur de porter l’héritage paternel.
Il n’a pas le melon. Malgré son célèbre patronyme, Luca Zidane n’a pas la grosse tête. "Il n’est pas arrivé en roulant des épaules pour dire ‘Je m’appelle Zidane, écartez-vous.’ Pas du tout ! Il s’est intégré sans jouer sur la célébrité de son nom", explique Mamadou Doucouré, son coéquipier en équipe de France, dans les colonnes du Monde. De l’humilité, il en faudra à Luca pour évoluer lui aussi au plus haut niveau, et, peut-être, marcher sur les traces de son glorieux ainé.