Foot : Bastia rétrogradé en Ligue 2 ?

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avec AFP , modifié à
Le club corse a été rétrogradé par la DNCG, le gendarme financier du foot français. Les Bastiais ont fait appel de la décision.

Mais où jouera Bastia la saison prochaine ? Les Corses, douzièmes de Ligue 1 la saison dernière, ont été rétrogradés en Ligue 2 par la DNCG, le gendarme du foot français, selon un communiqué publié par le club mardi en fin d’après-midi. En cause : un passif d’1,3 millions d’euros. Le SC Bastia a affirmé avoir pourtant finalisé la vente de son milieu de terrain offensif Ryad Boudebouz à Montpellier pour 1,7 million d’euros afin d’éponger cette somme. Les Bastiais ont immédiatement fait appel de cette décision.

Le transfert de Boudebouz en question. Bastia dit avoir fourni à la DNCG "l'accord écrit et sans équivoque" de Montpellier concernant le transfert, pour 1,7 million d'euros, de son milieu international algérien de 25 ans, Ryad Boudebouz. "Or la DNCG a décidé de ne pas se contenter de cette pièce, en exigeant que le flux financier soit immédiatement réalisé, pour autoriser le SCB à évoluer en Ligue 1 la saison prochaine", affirme Bastia. Le club corse dit avoir "saisi en urgence la commission d'appel" de l'instance, "à qui il fournira dans les heures à venir les preuves comptables et bancaires du transfert" de Boudebouz. Contactés par l'AFP, ni le club ni la DNCG n'étaient joignables dans l'après-midi mardi pour réagir à ce communiqué.

Nouvel épisode avec la LFP. Cette décision de la DNCG est un nouvel épisode des relations très tendues entre Bastia et les instances nationales du foot français. Le Sporting avait notamment accusé Frédéric Thiriez, le président de la LFP, de "racisme anti-corse" en raison de son refus de descendre sur la pelouse saluer les joueurs avant la finale de Coupe de la Ligue perdue contre Paris (4-0), comme le prévoit pourtant le protocole. Le club corse reproche également à la Ligue de ne pas accéder à son souhait de faire du 5 mai un jour sans match en France, en mémoire de la catastrophe de Furiani. Dix-huit personnes avaient péri le 5 mai 1992 lors de la demi-finale de Coupe de France entre le Sporting et l’OM, la pire catastrophe de l’histoire du foot français.