La finale retour de la Copa Libertadores entre les deux grands clubs rivaux de Buenos Aires, River Plate et Boca Juniors, se jouera à Madrid le 9 décembre. Initialement programmée le 24 novembre au stade Monumental de River Plate, la rencontre a été reportée en raison de l'attaque de l'autocar transportant les joueurs de Boca Juniors, quelques heures avant ce match à haute tension.
L'appel déposé par Boca Juniors pour obtenir une victoire sur tapis vert, à la suite des incidents à l'encontre de ses joueurs ce week-end qui avaient forcé à reporter le match, a été rejeté. Le tribunal a également infligé à River Plate "une sanction consistant à jouer à huis clos les deux prochains matchs à domicile de compétitions officielles organisées par la Conmebol. Cette sanction entrera en vigueur en 2019".
L'autocar de Boca avait été pris pour cible. De nombreuses villes avaient été citées ou s'étaient proposées pour accueillir cette finale 100% argentine de la plus prestigieuse compétition de clubs d'Amérique du sud, notamment Asuncion, Doha, Gênes, Belo Horizonte et Barcelone avec le Camp Nou.
Lundi, le président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) Alejandro Dominguez avait annoncé que les conditions n'étaient pas réunies pour que la finale retour se joue en Argentine. Les deux équipes ont fait match nul 2-2 lors du match aller de cette finale, disputé sans incident le 11 novembre à la Bombonera, le stade de Boca Juniors
Boca Juniors va faire appel. Boca Juniors a rejeté jeudi soir la décision du tribunal de discipline de la Conmebol de délocaliser en Espagne le match retour de la finale de la Copa Libertadores. Le club a annoncé qu'il allait faire appel. Dans un communiqué, le club de Boca Juniors indique en effet qu'il "ne partage pas les arguments" des juges et qu'il va porter l'affaire devant la chambre d'appel de la Conmebol, et éventuellement devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).