Monaco n’a plus été battu au Parc des Princes depuis dix ans. La statistique court toujours. Dimanche soir, en clôture de la 22e journée de Ligue 1, le PSG a cru vaincre le signe indien grâce à un but de l’inévitable Edinson Cavani, sur penalty. Mais c’était sans compter sur la détermination monégasque. Et c’est Bernardo Silva, l’homme fort de la Principauté, qui a sauvé les siens, dans les arrêts de jeu (1-1). L'ASM reprend donc la tête de la L1 tandis que le PSG reste 3e.
Paris, trois longueurs derrière Monaco et Nice. Chacune des deux équipes a eu sa période. Paris a dominé la première mais de manière stérile. Au retour des vestiaires, les joueurs de la Principauté ont pris les choses en main et se sont créés les plus belles occasions. L'entrée d'Angel Di Maria a dynamisé l'attaque parisienne et permis à Julian Draxler de provoquer un penalty dans les derniers instants du match. Avant que l'inévitable Bernardo Silva n'égalise au bout du temps additionnel d'une puissante frappe de l'extérieur de la surface. Paris compte 46 points, trois longueurs derrière Monaco et Nice, vainqueur de Guingamp (3-1) plus tôt dans l'après-midi.
Match nul "équitable". Côté parisien, l'égalisation tardive de Monaco laisse un goût amer. Pour le milieu Blaise Matuidi, "il y a de la déception parce qu'on avait fait le plus dur, on avait ouvert le score mais après au niveau de la physionomie du match, on va dire que ce match nul est équitable, on n'a pas vu un grand Paris. C'est dommage parce que ces derniers temps on était vraiment bien, mais en face il y avait quand même une grande équipe." Le latéral droit Thomas Meunier est dans le même état d'esprit : "C'est un peu rageant de terminer cette rencontre avec un match nul alors qu'on avait les choses bien en main." Au contraire de Monaco, où le point du nul glané en fin de match est un "bon point" pour les deux équipes, selon l'attaquant Valère Germain : "Le match nul est mérité au vu des occasions, après au vu de la physionomie c'est sûr qu'on est plus heureux que Paris."