Le Real brise tous les records ! Les Madrilènes, impitoyables, ont battu Liverpool (3-1) samedi soir au terme d'une finale totalement folle pour remporter leur troisième Ligue des champions de suite. Les hommes de Zinédine Zidane, qui devient le premier entraîneur de l'histoire à réaliser la passe de trois, ont profité d'un retourné acrobatique exceptionnel de Gareth Bale (63e) et de deux énormes erreurs de Loris Karius, le gardien des Reds (51e et 83e). Avec 13 C1 au total, le Real est plus que jamais le plus grand club au monde. Les Reds peuvent eux regretter la sortie sur blessure de leur star Mohamed Salah, dès la 30e minute de jeu, et les bourdes de leur portier.
Bale, l'entrée décisive. Les "Merengue" ont encore réussi à se sortir de toutes les situations pour sortir vainqueur d'une finale bien mal embarquée. Car durant la première demi-heure, Liverpool a mis une énorme pression sur les Madrilènes, incapables de mettre en place leur jeu. Mais la finale a basculé une première fois à la demi-heure de jeu, quand Sergio Ramos a "plaqué" au sol Mohamed Salah. L'Égyptien, blessé à l'épaule, a été obligé de sortir, en larmes. Sans leur star, les Reds ont baissé de pied, et, bien involontairement, redonné espoir au Real.
Mais c'est bien l'entrée en jeu de Gareth Bale (auteur d'un doublé) qui a définitivement fait tourner le vent en faveur des Madrilènes. Trois minutes après avoir remplacé Isco, le Gallois a placé un retourné acrobatique d'anthologie (63e, 2-1), pour redonner l'avantage au Real. Liverpool, admirable de courage, ne s'en remettrait pas.
Karius, le maillon faible. Les Reds ont pourtant réussi à se remettre dans le match, contre vents et marées. Ils ont d'abord constaté, impuissants, à l'énorme bourde (la première) de leur gardien, Loris Karius. L'Allemand a ainsi totalement manqué sa relance à la main, contrée par Benzema, un but digne de passer dans les zappings de fin d'année (1-0, 51e). Ses partenaires l'ont pourtant aidé, quatre minutes plus tard, en égalisant grâce à Sadio Mané (55e).
Mais Karius, critiqué depuis son arrivé à Liverpool il y a deux ans, a commis une nouvelle bévue, fatale à son équipe, sur une frappe lointaine et a priori anodine de Bale, aux 30 mètres (83e, 3-1), mettant fin aux derniers espoirs de son équipe. Les choeurs des milliers de supporters des Reds, fabuleux samedi soir à Kiev, n'ont pas suffi. Rien, ni personne, ne peut lutter contre Zidane et ses hommes. Et ce n'est peut-être pas terminé...