Aucune rencontre organisée par l'UEFA ne sera jouée en Israël "jusqu'à nouvel ordre" pour des raisons de sécurité en lien avec le conflit opposant l'État hébreu au Hamas palestinien, a annoncé jeudi l'instance du football européen dans un communiqué. "Après une évaluation approfondie de la situation actuelle en matière de sûreté et de sécurité sur l'ensemble du territoire israélien, le Comité exécutif de l'UEFA a décidé qu'aucun match de compétition de l'UEFA ne serait joué en Israël jusqu'à nouvel ordre", a écrit l'instance.
Deux matchs de la sélection israélienne déjà reportés
La Fédération israélienne de football et ses clubs engagés dans des compétitions européennes, le Maccabi Haïfa FC et le Maccabi Tel-Aviv, "ont été invités à proposer d'autres lieux/stades (...) en dehors du territoire d'Israël pour leurs matches à domicile, et ce, tant que cette décision restera en vigueur".
La rencontre de Ligue Europa du groupe H -- dans lequel est situé Rennes --, entre Villarreal et le Maccabi Haïfa prévue jeudi 26 octobre a d'ores et déjà été reportée au 6 décembre, tout comme le match de Ligue Europa Conférence entre le Maccabi Tel-Aviv et Zorya Luhansk, programmé à la même date et reporté au 25 novembre. L'instance ajoute que l'équipe de jeunes du Maccabi Haïfa engagée en Youth League s'est retirée de la compétition et sera remplacée cette saison par celle du Sparta Prague au deuxième tour.
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L'UEFA avait déjà reporté deux rencontres internationales, dont le match de qualifications à l'Euro-2024 entre Israël et la Suisse, initialement prévu le 12 octobre, au 15 novembre prochain, dans un lieu qui reste à déterminer. Le match Kosovo-Israël, programmé le 15 octobre, avait également été reporté, les autorités israéliennes ayant interdit à leur équipe nationale de "voyager à l'étranger".
En Israël, plus de 1.400 personnes ont été tuées depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur son sol le 7 octobre, pour la plupart des civils le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes, et le nombre d'otages du Hamas a été revu à la hausse à 203 personnes jeudi. Près de 3.500 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza, bombardée par Israël, selon le ministère palestinien de la Santé contrôlé par le Hamas.