La Coupe de la Ligue, dont la finale se joue samedi entre le PSG et Monaco, devrait être arbitrée l'an prochain avec une assistance vidéo. La même qui a fait ses preuves cette semaine lors du match France-Espagne.
Des conditions d'utilisations bien précises. A Clairefontaine, des tests ont débuté mercredi dans le cadre d'un tournoi de jeunes footballeurs, mais avec des arbitres professionnels installés dans un camion régie. "La vidéo ne peut être utilisée qu'après un but marqué, un carton rouge direct et un penalty", explique Pascal Garibian, le "monsieur arbitrage" à la Fédération française de football. "En cela, c'est répondre à une question : 'est-ce que la vidéo peut aider efficacement les arbitres sans dénaturer le jeu, en préservant l'émotion, l'intensité, la fluidité, bref, le spectacle ?'"
Le moins de temps possible. En clair, pas question pour les arbitres d'abuser de la vidéo. D'ailleurs, si un joueur réclame lui-même le recours à la caméra, il reçoit un avertissement. Seul l'arbitre central sur le terrain et l'arbitre vidéo sont habilités à demander un ralenti de l'action litigieuse. La priorité reste toutefois que le visionnage prenne le moins de temps possible. "Il va falloir réduire ce délai pour que le jeu reprenne et que le public y trouve son compte", souligne l'arbitre international Ruddy Buquet.
Pour la Coupe de France aussi. Le public devra également s'habituer à admettre qu'un but validé par l'arbitre central pourra être annulé après vérification vidéo. L'an prochain, la Fédération française veut tester l'arbitrage vidéo également pour des matches de la Coupe de France.