Dénonçant des "mensonges", le défenseur du Real Madrid Sergio Ramos a annoncé samedi vouloir entamer des poursuites judiciaires contre les médias ayant révélé un contrôle antidopage anormal subi en 2017 par l'Espagnol, qui accuse les journalistes d'avoir voulu "souiller son image".
"Je n'ai jamais refusé un contrôle antidopage". "Je suis tranquille, même si c'est vrai que cela fait mal. Evidemment, je prendrai avec mon équipe juridique des mesures contre ce genre de personnes qui essaient de souiller mon statut et ma carrière professionnelle", a dit le capitaine du Real en zone mixte après la défaite à Eibar samedi (3-0) en Championnat d'Espagne.
"En quinze ans (de carrière), je n'ai jamais refusé un contrôle antidopage, bien au contraire. Je n'ai jamais enfreint aucun règlement et j'ai passé 250 à 300 contrôles antidopage, donc je suis tranquille. Même si je suis également préoccupé que des gens essaient de souiller mon image", a-t-il ajouté.
Selon les documents Football Leaks, le capitaine du Real a subi un contrôle antidopage anormal à un puissant corticoïde au soir de la victoire en Ligue des champions en mai 2017, avant d'être blanchi par l'UEFA qui a considéré qu'il s'agissait d'une prise autorisée.
"J'ai dormi tranquille". Après la finale, le contrôle antidopage du joueur a révélé la présence de dexaméthasone, un puissant corticoïde interdit en compétition par l'Agence mondiale antidopage (AMA) sauf par administration locale, a rapporté vendredi Mediapart, documents confidentiels à l'appui. Ramos a reconnu la prise de ce produit, mais par injection intra-articulaire, un argument convaincant pour l'UEFA qui l'a finalement blanchi.
"C'est un anti-inflammatoire que je prenais en raison de mon problème acromio-claviculaire à l'épaule. Mais l'affaire a été classée", a souligné Ramos. "Ce n'est pas à moi de déterminer s'il y a des mafias (derrière ces révélations) mais il n'y a qu'une vérité. On peut raconter les mêmes mensonges de mille manières, cela reste des mensonges", a-t-il poursuivi, expliquant avoir été mis au courant de cette publication il y a un mois et demi. "Que ce soit hier ou le mois écoulé, j'ai dormi tranquille", a-t-il assuré.