Derrière le club vendéen, qui joue mardi face à Lens, habitants et industriels sont de vifs supporters.
Les quarts de finale de la Coupe de France débutent mardi soir avec l'affiche Les Herbiers-Lens. Et ce n'est pas qu'une histoire d'amateurs contre des professionnels. Car les deux clubs sont indissociables de leur ville et de ceux que vivent leurs habitants. D'un côté, certains quartiers de Lens atteignent 15% de chômage quand la ville des Herbiers peut se targuer d'un quasi plein-emploi, avec moins de 5% de chômage et des entreprises fortes.
Employés et patrons sur le banc. Vendredi, l'heure était aux répétitions générales avant le match prévu à 21 heures au stade de la Beaujoire, à Nantes. Les gradins étaient pleins, avec ouvriers et patrons sur les mêmes bancs en bois. Parmi eux, André Liebot, premier employeur de la ville avec 1.500 salariés et sponsor du club : "Je retrouve des salariés, des ouvriers, des chefs d'équipe et on est là tous ensemble pour aider le club. A partir du moment où un club commence à montrer une certaine excellence, il y a besoin d'argent, donc c'est notre rôle d'accompagner cette excellence."
"Bassin très dynamique". La liste des partenaires du "petit Poucet" de la Coupe de France a même de quoi donner le tournis : Sodebo, K-Line PRB... Toutes les réussites vendéennes sont là. Le président du club, Michel Landreau peut avoir des ambitions : "Les Herbiers ont la particularité d'être un bassin très dynamique au niveau industriel comme une ville de 50.000 ou 100.000 habitants. Guingamp, n'a pas plus d'habitants qu'aux Herbiers (un peu plus de 16.000 habitants, ndlr), et ce n'est pas la Ligue 2 mais la Ligue 1", se projette le président. Mais avant de rêver du haut niveau, il faut d'abord briller en coupe. 19.000 supporters des Herbiers ont déjà pris leurs billets pour mardi soir. En espérant, bien sûr, une qualification pour les demi-finales.