Alors que la Ligue 1 fait son retour vendredi soir, le Paris-Saint-Germain fait plus que jamais office de grandissime favori. Le PSG a moins cassé sa tirelire que les années précédentes mais ses renforts sont séduisants. Le club enregistre ainsi l'arrivée d'Hatem Ben Arfa (fin de contrat), de Jésé (25 millions d'euros), de Grzegorz Krychowiak (33,6 millions d'euros), Giovani Lo Celso (10 millions d'euros) et Thomas Meunier (7 millions d'euros). Parmi les cadres de l'équipe, seul Zlatan Ibrahimovic a quitté les bords de Seine.
La Ligue 1 est-elle déjà jouée ? Peut-être. Il est vrai qu'on ne voit pas bien qui pourra faire de l'ombre à l'équipe désormais dirigée par Unai Emery. Mais la Ligue 1 réservera malgré tout son lot de surprises et de petits plaisirs, comme toujours. Europe 1 vous donne ainsi cinq raisons de croire en notre championnat.
Monaco favori… pour la deuxième place. Et s'il jouait le trouble-fête ? Monaco affiche en tout cas la stature d'un grand. Peu plaisante à voir jouer l'année dernière, l'ASM s'est renforcée pour la saison qui arrive, notamment en défense, avec des investissements conséquents (Benjamin Mendy, Djibril Sidibé et Kamil Glik). Le club enregistre aussi le retour de deux joueurs majeurs, Radamel Falcao et Valère Germain. Un tandem qui laisse espérer. D'autant que le petit lutin Bernardo Silva est toujours là, tout comme Aurélien Lemar. Suffisant pour faire vaciller l'offre parisien ? Non, mais l'objectif monégasque est ailleurs : terminer deuxième pour s'"assurer une place pour la lucrative Ligue des champions".
Lyon : attention au démarrage. La saison dernière, Lyon avait complètement loupé sa première partie de saison, avant de se reprendre pour aller chercher la seconde place, qualificative pour la Ligue des Champions. Le club espère bien rester sur cette lancée positive, la même qui avait permis aux Gones de mettre fin à l'invincibilité parisienne, le 28 février dernier. Et pour cela, l'OL a gardé la majeure partie de son groupe. Seul Samuel Umtiti, parti à Barcelone, manque à l'effectif type du dernier exercice. Mais il a été remplacé par Nicolas N'Koulou et par une pépite argentine, Emanuel Mammana. Lyon pourra donc compter sur un groupe soudé, peu remanié et qui va retrouver un Nabil Fekir à 100%. C'est du moins ce qu'espèrent les gones...
La bonne paire pour Rennes ? Depuis plusieurs saisons, Rennes fait espérer ses supporters, qui rêvent pendant des semaines à des places européennes. Mais voilà, dès qu'il s'agit d'enclencher la vitesse supérieure, le Stade Rennais cale et finit par retrouver une place qu'il ne connaît que trop bien : le ventre mou de la Ligue 1 (8ème en 2016, 9ème en 2015, 12ème en 2014, 13ème en 2013). L'arrivée de Philippe Montanier devait changer la donne. Que nenni. Courbis ? Six mois, et puis s'en va. Les espoirs rennais reposent désormais sur Christian Gourcuff, qui dirigera son fils Yoann, arrivée peu avant lui. L'ancien sélectionneur de l'Algérie aura la lourde tâche de faire passer un cap au club, qui perdu sa pépite Ousmane Dembélé (Dortmund) pendant l'été. Les Gourcuff père et fils pour le meilleur ?
Que va devenir Marseille ? La saison 2015/2016 est bien terminée, mais pas la crise à Marseille. Si l'OM peut compter sur des nouvelles recrues low cost (Henri Bedimo, Bafétimbi Gomis, Zinédine Machach, Khaoui, Sakai, Hubocan), le club a surtout connu une grosse saignée au rayon des départs. Sur le onze type de la fin de saison, six joueurs sont partis et notamment l'emblématique capitaine olympien : Steve Mandanda. Quant au club, il n'est toujours pas vendu. Qu'on aime ou pas Marseille, le destin de ce club historique suscitera l'intérêt toute la saison. Y compris dans les tribunes du Vélodrome, qui pourraient gronder très fort à la moindre contrariété.
Deux descentes et un barrage. En plus des promus (Dijon, Metz, Nancy), beaucoup de clubs devraient être concernés par le maintien cette année. En cause, un recrutement moindre, par manque de moyens. L'arrivée des barrages entre le 18ème de Ligue et le 3ème de Ligue 2 pour l'accession à la Ligue 1 devrait aussi relancer l'intérêt du bas de tableau et provoquer un suspense jusqu'à la 38e journée. A défaut d'en avoir en haut du classement...