Le Portugais Luis Campos, directeur sportif de Lille, a déclaré dimanche dans l'émission Téléfootque Cristiano Ronaldo, l'attaquant star du Real Madrid au centre d'une tourmente médiatico-judiciaire, lui avait affirmé avoir "besoin de quelques jours de réflexion" concernant son avenir. "La situation avec le Real Madrid en ce moment est un peu tendue, c'est normal aussi. Mais Cristiano va avoir du temps pour prendre la décision correcte, ça, j'en suis sûr", a précisé le dirigeant lillois.
Un départ pas assuré. Interrogé par TF1 sur les chances du PSG de recruter le quadruple Ballon d'Or, Campos, qui l'a côtoyé au Real Madrid en 2012-2013, a répondu: "Je ne sais pas... En ce moment je pense qu'il a besoin de prendre quelques jours de réflexion. Même lui m'a dit qu'il avait besoin de quelques jours de réflexion, c'est normal". Une réflexion menée par l'international portugais suite aux accusations d'évasion fiscale dont il est l'objet en Espagne.
Une affaire financière qui tourmente Ronaldo. "J'ai échangé avec lui. Ronaldo est quelqu'un qui se concentre beaucoup sur son travail. Personne ne pense que c'est lui qui fait sa feuille d'impôts. Au début il a été très surpris, et maintenant il est dans une phase de douleur avec tout ce qui se passe. Il aime donner une bonne image à tout le monde, et en ce moment c'est un peu compliqué", a également avancé Luis Campos.
Luis Campos a échangé avec @Cristiano cette semaine."Il est vraiment triste" et "va prendre le temps de réfléchir sur une décision correcte" pic.twitter.com/lv2EGoluci
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 25 juin 2017
Son avenir en question. Le capitaine du Portugal, qualifié pour les demi-finales de la Coupe des Confédérations en Russie, agite la planète football avec une double actualité: il a été convoqué par la justice espagnole pour le 31 juillet en vue d'une mise en examen pour fraude fiscale présumée à hauteur de 14,7 millions d'euros, et des médias portugais et espagnols ont assuré qu'il aurait envie de quitter le Real Madrid, qu'il a rejoint en 2009. Le buteur de 32 ans, qui avait simplement indiqué avoir "la conscience tranquille" sur le chapitre fiscal, ne s'est pour l'heure pas davantage exprimé.