France-Espagne : quand l'arbitrage vidéo se retourne contre les Bleus

L'arbitre allemand de France-Espagne a pu s'appuyer à deux reprises sur l'assistance vidéo.
L'arbitre allemand de France-Espagne a pu s'appuyer à deux reprises sur l'assistance vidéo. © AFP
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avec AFP , modifié à
Alors que Griezmann a d'abord vu son but annulé face à l'Espagne, mardi soir en match amical, c'est un but espagnol qui a finalement été validé quelques minutes plus tard.

L'assistance vidéo a été utilisée pour la première fois en France mardi lors du match amical France-Espagne au Stade de France, sur un but d'Antoine Griezmann finalement refusé pour hors-jeu, puis sur un but de Delofeu, cette fois-ci validé.

But annulé pour un hors-jeu. Griezmann pensait ouvrir le score à la 48e minute et avait même célébré son but avec le banc. Mais l'arbitre a fait appel à la vidéo et a annulé le but à cause d'un hors-jeu du passeur décisif Layvin Kurzawa. Pour ce match, l'arbitre central allemand Felix Zwayer est assisté d'un arbitre vidéo, une première en France.

L'assistance vidéo peut être utilisée dans quatre situations de jeu seulement : après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d'identité d'un joueur sanctionné. Mais l'arbitre n'a pas eu à en faire usage pour siffler un penalty évident pour l'Espagne à la 68e minute, après une faute de Laurent Koscielny sur Deulofeu.

But validé pour l'Espagne. L'arbitrage vidéo s'est même retourné une seconde fois contre les Bleus, dix minutes plus tard (78e), lorsque le but de Gérard Deulofeu, d'abord refusé pour un hors-jeu, a ensuite été validé grâce aux images. À juste titre, évidemment.

Pas encore formellement autorisé. L'arbitrage vidéo n'est pas encore formellement autorisé par l'International Board (Ifab), l'organisme garant des règles du football, mais est en phase de test dans plusieurs pays. L'Ifab doit se prononcer en mars 2018. Le président de la Fifa Gianni Infantino souhaite sa mise en place définitive pour la Coupe du monde 2018 en Russie. L'assistance vidéo avait déjà été testée une première fois lors d'un match international, l'amical entre l'Italie et la France, le 1er septembre. L'arbitre s'en était servi à deux reprises.