Des Bleus à réaction, on commence à s'y habituer. Didier Deschamps aussi. Mais à la fin de la rencontre qui a vu la France renverser la Suède (2-1) lors des qualifications pour le Mondial 2018, vendredi au Stade de France, cela allait très bien au sélectionneur des Tricolores, qui s'est satisfait de "l'effet de révolte" qui a existé après l'ouverture du score de la Suède.
"L'hiver au chaud." "Cela a été difficile, c'est une bonne équipe de Suède", a-t-il déclaré à chaud, au micro de TF1. "En prenant le but, il y a eu un effet de révolte. Le résultat est là, je ne m'attendais pas à un match simple, c'est une très bonne chose, ça permettra de passer l'hiver au chaud", a-t-il ajouté, tout sourire.
Conscient de l'année presque parfaite de sa sélection - la France a remporté 13 matches en 2016, son co-meilleur total sur une année civile -, le coach des Bleus a insisté sur la "belle année" de son équipe. "On a un dernier match pour la clôturer encore mieux (Un match amical contre la Côte d'Ivoire mardi)... On est à dix points, c'est bien, il faut se maintenir à cette place en mars", s'est-il projeté.
Agir ou réagir. Quelques secondes plus tard, c'est Antoine Griezmann et Paul Pogba qui ont fait le même constat. Le premier trouvant "dommage de devoir réagir à chaque fois", le second promettant que "la prochaine fois, il (faudrait) agir avant de réagir !"
Faire peur. En parallèle, la star de l'Atlético Madrid a rendu hommage à ses adversaires du soir. "C'est une bonne équipe, un 4-4-2 bien regroupé qui nous attendait", a-t-il détaillé à TF1, allant dans le même sens que son sélectionneur, qui s'était félicité d'une victoire contre une équipe "pas maladroite non plus avec le ballon, et très bien en place défensivement." Avant de prendre du recul : "Aujourd'hui nos adversaires pensent a défendre, cela veut dire que d'une certaine manière, on leur fait peur." En espérant que les Bleus fassent toujours aussi peur, une fois l'hiver passé bien au chaud.