Il n'y avait pas eu de Grand Prix de France depuis dix ans. Ce week-end, les Formules 1 font leur retour sur le circuit du Castellet, dans le Var. Notre reporter l'a testé pour vous.
Les passionnés de sports mécaniques rongeaient leur frein depuis 2008. Cette année-là, le dernier Grand Prix de France se tenait sur le circuit de Magny-Cours, dans la Nièvre. Mais depuis dix ans, plus rien. Jusqu'à ce que la région Paca et les collectivités locales s'associent pour faire renaître le mythique circuit Paul-Ricard du Castellet, dans le Var, qui accueillait jusqu'en 1990 les GP de France. Ce week-end, les F1 et leurs pilotes sont donc de retour. D'importants travaux ont été réalisés. Europe 1 vous emmène pour un petit tour de piste.
Un circuit de 5,8 km. C'est à bord d'une puissante voiture de sport qu'Europe 1 a pu découvrir le nouveau revêtement du Paul-Ricard. La surface du circuit, long de 5,8 km, a été entièrement refaite pour la Formule 1. Un pilote de la région, Julien Goujat, est au volant. "Le revêtement est beau, il a l'air bien. Le tracé, lui, n'a pas changé", commente-t-il à travers son casque.
Des virages plus larges. Dans les virages, il faut avoir le cœur bien accroché. Et pour cause, plusieurs courbes ont été agrandies pour favoriser le spectacle et les dépassements. Ceux-ci sont rendus de plus en plus difficiles dans la Formule 1 moderne. "On est dans des virages de l'ordre de 300 km/h. Pendant plusieurs centaines de mètres, en virage, c'est très rare d'aller à 300 km/h. On aura donc un circuit spectaculaire, rapide", assure Stéphane Clerc, directeur général du circuit.
Une ligne droite à 340 km/h. Le Paul-Ricard, c'est aussi une ligne droite principale, dite du Mistral, et longue de près de 2 km. Là, les pilotes atteindront la vitesse de 340 km/h. Tout autour du circuit, au milieu de la pinède, des gradins ont été installés ces derniers mois. Les ouvriers viennent à peine de terminer ces tribunes, dont la capacité d'accueil est passée de 5.000 à plus de 50.000 spectateurs.