C'est une tradition à laquelle les présidents français en exercice aiment se plier. Chaque année, le chef de l'Etat suit une étape du Tour de France dans la voiture du directeur du Tour de France, Christian Prudhomme. Ce qui est moins habituel en revanche, c'est ce petit message qu'a tenu à délivrer François Hollande, présent tout au long de la 14e étape de la Grande Boucle courue entre Rodez et Mende.
Alors que les deux Français Romain Bardet et Thibaut Pinot étaient seuls en tête sous la flamme rouge et avaient course gagnée, ils se sont observés, laissant l'anglais Stephen Cummings leur griller la politesse sur la ligne d'arrivée. Une configuration de course qui a visiblement inspiré François Hollande au micro d'Europe 1 : "Le final était très impressionnant, c'est dommage qu'il n'y ait pas eu de coordination (entre Pinot et Bardet, Ndlr) mais ils étaient dans deux équipes différentes les Français (Pinot court pour la FDJ, Bardet pour AG2R La Mondiale)."
L'occasion pour François Hollande de se prêter au jeu du pronostic : "C'aurait été bien de finir premier et deuxième, là on a fait deux et trois. La prochaine fois, on fera premier, il faut que la France s'entende pour gagner !" Un message sibyllin qui dépasse largement le cadre du cyclisme.