Les sanctions contre Bastia, notamment le match donné perdu sur tapis vert au Sporting après les incidents du match contre Lyon le 16 avril, ont été maintenues en appel mardi par la Fédération française de football (FFF), a indiqué cette dernière.
La FFF explique dans un communiqué avoir "suivi dans son intégralité la décision prise en première instance par la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel, dans le dossier des incidents d'avant-match et à la mi-temps ayant conduit à l'arrêt définitif de la rencontre SC Bastia - Olympique Lyonnais (16 avril 2017)". La Fédération confirme ainsi une information donnée un peu plus tôt dans la soirée par L'Équipe.
La FFF maintient les sanctions contre Bastia https://t.co/cpgzT7wb89
— L'ÉQUIPE (@lequipe) 23 mai 2017
Le club corse déjà sanctionné. Outre ce match perdu, la commission de discipline de la Ligue avait en première instance sanctionné le club bastiais de deux rencontres sur terrain neutre et à huis clos, après un premier match de suspension du stade de Furiani à titre conservatoire. Anthony Agostini, directeur des services généraux du Sporting, avait quant à lui été suspendu quatre mois ferme et deux mois avec sursis de toutes fonctions officielles.
Avant le coup d'envoi du match Bastia-Lyon du 16 avril, une cinquantaine de supporters corses avaient pénétré sur la pelouse pour s'en prendre violemment à une partie de l'équipe rhodanienne et son staff. De nouveaux incidents avaient entraîné l'interruption du match après une altercation entre le gardien lyonnais Anthony Lopes et Anthony Agostini, à l'issue de la première période.
Bastia relégué en Ligue 2. Depuis ces incidents, Bastia a remporté ses deux rencontres "à domicile", disputées à huis clos à Fos-sur-Mer, face à Rennes (1-0) et Lorient (2-0). Mais le club corse n'a pu éviter une dernière défaite à Marseille (1-0)samedi soir lors de la 38e et dernière journée de championnat. Puisque son appel n'était pas suspensif, Bastia a été mathématiquement relégué en L2.
Bastia peut encore se tourner vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), mais son avis n'est que consultatif. Le club corse peut aussi saisir une juridiction civile pour tenter d'obtenir des dédommagements