Le Paris SG, sanctionné jeudi soir d'une interdiction de déplacement visant ses supporters lors des deux prochains matches à l'extérieur à la suite des incidents lors de la finale de la Coupe de la Ligue, a dénoncé vendredi les "défaillances graves de l'organisateur du match", la Ligue de football professionnel (LFP).
Des dégradations "inacceptables", mais... Le club, dont les dirigeants ont été convoqués par la commission de discipline de la LFP le 27 avril prochain, a été sanctionné à titre conservatoire à la suite de dégradations constatées au Parc OL, où s'est déroulé la finale de la Coupe de la Ligue. Dans un long communiqué publié vendredi sur son site, le PSG réaffirme que les dégradations matérielles constatées lors de la finale sont "inacceptables" mais fait également part de "sa conviction que les incidents du Parc OL auraient pu rester confinés dans des proportions considérablement réduites".
La LFP avait "la responsabilité de définir et de dimensionner les mesures de sécurité". Il cible la LFP, qui "avait notamment la responsabilité de définir et de dimensionner les mesures de sécurité", et "le devoir de s'assurer que les entreprises de sous-traitance, sollicitées pour l'événement, possédaient la juste expérience pour remplir l'intégralité des missions de sécurité qui leur étaient confiées". Le PSG affirme par ailleurs avoir "demandé une intervention immédiate à ses stadiers quand les dégradations de sièges ont commencé à être constatées par ses services", et constaté que "leur intervention a été ralentie en raison, notamment, de problèmes de communication dans le stade qui relevaient de la responsabilité de l'organisateur de la rencontre".
L'OL aurait refusé de lui fournir les vidéos. Le club déclare également avoir "demandé" à l'Olympique lyonnais, propriétaire du Parc OL, "de lui fournir toutes vidéos susceptibles de lui permettre l'identification des responsables des incidents, ce qui a été refusé par le club lyonnais". Le PSG avait annoncé dès lundi son intention de porter plainte contre X pour que "toute la lumière soit faite sur ces incidents", évoquant "l'arrachage de quelques dizaines de sièges". Selon le journal Le Progrès, "des tags" ont également été inscrits sur certains murs de l'enceinte et des toilettes ont été "saccagées", alors que plusieurs fumigènes ont été allumés pendant le match.