Le sort d'Arnaud Clément au poste de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis est scellé. Selon les informations d'Europe 1, la Fédération française de tennis (FFT) devrait annoncer dans les jours qui viennent que le capitaine est débarqué. Cela pourrait être dès lundi, à l'issue de la réunion du bureau fédéral. En poste depuis 2013, Clément avait été prolongé jusqu'en 2016 au sortir de la finale perdue contre la Suisse, à Villeneuve d'Ascq, en novembre 2014 (3-1). Mais l'élimination de la France en quarts de finale lors de l'édition 2015, en juillet, face à la Grande-Bretagne d'Andy Murray (3-1), aurait convaincu le bureau fédéral de la nécessité de changer.
EDIT VENDREDI 28/09 à 13h14
Le bureau fédéral de la Fédération française de tennis a décidé vendredi de mettre fin au mandat d'Arnaud Clément, qui courait jusqu'en 2016. Le nom de son successeur n'a pas été annoncé.
Noah et Pioline approchés. Changer pour qui ? Le nom de Yannick Noah a émergé ce week-end. Comme le révélaient nos confrères de France Info vendredi, la Fédération a effectivement proposé à Noah de reprendre du service, lui qui a déjà occupé ce poste en 1991 et 92 et entre 1995 et 98. Si Noah redevient capitaine, Cédric Pioline, qui a gagné la Coupe Davis en tant que joueur en 1999, serait de la partie à un poste restant à définir.
Scission entre les "Mousquetaires". Une chose est acquise : la Fédération n'annoncera aucun nom lundi soir. En effet, Noah entend rencontrer les joueurs, tous les joueurs, avant de prendre sa décision finale. Le choix de se séparer de Clément aurait effectivement fait naître une scission entre les quatre "Mousquetaires". Certains (Tsonga et Gasquet) soutiendraient la candidature de Noah tandis que les deux autres (Monfils et Simon) seraient solidaires de leur ancien capitaine.
"S'il y en a un qui hésite, même pas en rêve." En novembre 2014, Noah avait clairement fait acte de candidature, mais en y ajoutant une condition : "Si demain, j'ai les cinq joueurs devant moi (Tsonga, Gasquet, Monfils, Simon et Benneteau, ndlr), qui me disent "Yann, on y va", là c'est chaud, (...) mais s'il y en a un qui hésite, même pas en rêve, ça ne m'intéresse même pas, je ne veux même pas en parler". C'est de cela dont "Yann" veut s'assurer dans les jours qui viennent, alors que plusieurs joueurs tricolores sont attendus à partir du lundi 21 au tournoi ATP de Metz.