"Inviter Sarkozy dans L'Equipe du soir, plus facile qu'un joueur de Ligue 1"

Olivier Ménard était l'invité de Village Médias, lundi. © Europe 1
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T.LM. , modifié à

Pour la 2.000e de L'Equipe du soir, sur la chaîne L'Equipe, son animateur Olivier Ménard a convié l'ancien président Nicolas Sarkozy, aficionado de l'émission.

L'émission n'est pas forcément très connue du grand public, mais elle s'apprête à franchir un cap que peu de rendez-vous atteignent. Lundi soir, la chaîne L'Equipe diffuse la 2.000e de L'Equipe du soir, talk-show emblématique de la TNT. Pour l'occasion, la bande d'Olivier Ménard accueille Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, fan de foot et assidu de l'émission. "Inviter Sarkozy à 'L'Equipe du soir', c'est plus facile qu'un joueur de Ligue 1", assure celui qui l'a déjà rencontré dans les locaux du média sportif, en 2013, et qui l'a fait venir grâce à un simple appel à la conseillère en communication de l'ancien chef de l'État.

Quand la remontada bouleverse le conducteur. Mais la 2.000e de l'émission sera également l'occasion de revivre les meilleurs moments de ce rendez-vous qu'Olivier Ménard anime depuis le 2 septembre 2008, quand la chaîne s'appelait encore L'Equipe TV. Comme ce fameux 8 mars 2017, lorsque le scénario complètement fou de Barcelone-PSG en Ligue des champions bouleverse le conducteur du programme. "C'est la première fois qu'on a préparé les thèmes en même temps que j'animais l'émission, pendant la première demi-heure" du rendez-vous phare de la chaîne, diffusé chaque soir de 19h45 à 20h45 puis de 22h30 à minuit.

La recette du succès sur la TNT. Depuis 2015 et l'arrivée de Cyril Linette, ancien de Canal+, à la tête de la chaîne, la part d'audience est passée de 0,6% à 1,3%. Grâce à une recette simple : racheter les droits de sports secondaires ou peu médiatisés en France, comme le biathlon, le judo ou le volley. "Les téléspectateurs ont un rapport assez intime à toutes les équipes de France. Ils ne s'intéressent pas forcément aux championnats de France, mais dès qu'on met une qualification, un trophée et les Tricolores et si les Français sont bons, ça marche", analyse Olivier Ménard, surnommé "Mémé" et réputé pour sa célérité à distribuer des cartons aux débatteurs. Osera-t-il avertir Nicolas Sarkozy lundi soir ?