La Fédération italienne de football (FIGC) n'a pas réussi à élire un président lundi à Rome et s'enfonce donc encore un peu plus dans la crise, deux mois et demi après l'élimination de la Nazionale en barrage d'accession à la Coupe du Monde.
Malgré quatre tours de scrutin. Après quatre tours de scrutin dans le cadre d'une assemblée générale, et une nouvelle journée de tractations, aucun des trois candidats - le président de la Ligue Amateurs (LND) Cosimo Sibilia, le président de la Lega Pro (3e division) Gabriele Gravina, et celui du syndicat des joueurs professionnels (AIC) Damiano Tommasi - n'a obtenu de majorité. Les trois hommes visaient la succession de Carlo Tavecchio, obligé de démissionner après l'élimination de l'équipe nationale, qui pour la première fois depuis 1958 sera absente d'une Coupe du Monde.
Toujours pas de sélectionneur. Ce résultat rend probablement inévitable une mise sous tutelle de la FIGC par le Comité olympique italien (Coni), dont le président Giovanni Malago avait encore demandé dimanche un report du scrutin. Malago avait proposé de repousser le scrutin de trois mois, le temps notamment pour la Lega Serie A (le championnat de première division) de se trouver un nouveau président. Depuis plusieurs mois, l'instance est en effet elle-même sous tutelle de la FIGC et dirigée par intérim par Carlo Tavecchio. Actuellement, l'Italie du football se retrouve donc sans président de Fédération, sans président de Ligue et sans sélectionneur.