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Cyrille de la Morinerie / Crédits photo : AITOR ALCALDE / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
Après les Jeux olympiques de Paris, place aux Jeux paralympiques. Ce mercredi soir, les athlètes défileront près des Champs-Élysées, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, avant d'entrer dans la compétition le lendemain. Pour l'événement, des épreuves spécifiques auront lieu durant toute la semaine, notamment la boccia. Europe 1 a rencontré la meneuse de l'équipe de France, Aurélie Aubert.

C'est le jour J pour la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. À 20 heures ce mercredi, une grande parade débutera sur les Champs-Élysées. Près de 4.400 athlètes sont attendus pour ce défilé. Au total, 168 délégations participent à ces Jeux paralympiques dont l’équipe des réfugiés. En plus des épreuves classiques comme la paranatation ou du tennis fauteuil, des épreuves uniques aux paralympiques seront présentes, comme le goalball ou encore la boccia.

Un sport technique

Un jeu inspiré de la pétanque où il faut placer six boules le plus proche d’un cochonnet appelé Jack. L’équipe de France est emmenée par Aurélie Aubert, qui, à 27 ans, va découvrir pour la première fois la magie des Jeux paralympiques. La native de Dreux, qui se déplace en fauteuil, a découvert la boccia à l’âge de 12 ans dans un centre pour jeunes en situation de handicap. "Il aura fallu du chocolat pour que je vienne découvrir la boccia", plaisante-t-elle. "Maintenant, j'y ai pris goût et maintenant, je vis boccia", poursuit-elle au micro d'Europe 1. 

Ce jeu est souvent comparé à la pétanque. Mais attention, ce n’est pas un sport de plage, car la boccia se déroule à l’intérieur sur une surface lisse et demande une grande adresse. "Ce n'est pas du tout pétanque-pastis. Ce sont des balles en cuir ou en liège, et on n'a pas un cochonnet mais un Jack, qui fait la même taille que les balles". 

Une athlète accompagnée 

Et pour se déplacer sur le terrain, Aurélie Aubert, est accompagné par Claudine, son assistante de jeu. "C'est moi qui bouge le fauteuil, Je prépare les balles parce qu'elles sont derrière elle et après, je lui donne des balles quand elle me le demande", explique-t-elle. 

Et pour ces Jeux paralympiques, La vice-championne de France de boccia et son assistante espèrent s’amuser et mettre fin à quelques préjugés. "Le but, c'est de montrer aux gens que, ce n'est pas parce qu'on a un grand handicap, que l'on ne peut pas faire de sport", insiste Aurélie Aubert. "On prend ça comme un challenge toutes les deux et puis se faire plaisir toutes les deux", confirme Claudine.