Jeux paralympiques : un centre de réparation de prothèses et de fauteuils roulants au cœur du village des athlètes

Ottobock
Au centre de réparation du Village paralympique, les techniciens s'affairent depuis mercredi pour entretenir le matériel de vie quotidienne et sportif des para-athlètes. © Dimitar DILKOFF / AFP
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Victor Pourchet // Crédits photo : Dimitar DILKOFF / AFP , modifié à
Troisième journée pour les Jeux Paralympiques. Les para-athlètes qui n’ont pas encore disputé leur épreuve sont en pleine préparation, notamment de leur matériel. Pour les aider, ils peuvent compter sur un dispositif exceptionnel. 700 m² au cœur du Village Olympique où 160 techniciens de 42 pays se relaient pour réparer les prothèses et autres fauteuils roulants.

Ajuster une prothèse de jambe ou changer les roues abîmées d'un fauteuil roulant : au centre de réparation du Village paralympique, les techniciens s'affairent depuis mercredi pour entretenir le matériel de vie quotidienne et sportif des para-athlètes. "Nous réparons les équipements de toutes les marques, des prothèses de marche pour la vie quotidienne aux fauteuils roulants de course", décrit Peter Franzel, le responsable du centre de réparation, qui s'attend à réaliser plus de 2.000 interventions lors de cette édition des Jeux paralympiques, organisés à Paris du 28 août au 8 septembre. 

"Il y a un monde pas possible dans la salle d'attente"

"De 8h à 23h, il y a un monde pas possible dans la salle d'attente", rapporte Emma, qui travaille pour le centre de réparation Ottobock (entreprise spécialisée dans les fauteuils roulants et les prothèses). La technicienne fait des aller-retour dans le stock où se trouvent 15.000 pièces détachées pour faire face à toutes les interventions. "On répare beaucoup de prothèses. On répare aussi des manchons ou des systèmes. Les patients arrivent, ils s'enregistrent et en fonction de ce que l'on sait faire, on les prend en charge", ajoute Emma au micro d'Europe 1.

Il y a des réparateurs sur chaque site d'épreuve et les athlètes ne doivent rien dépenser. Bertrand Azory. "Tout est pris en charge donc on ne voit pas beaucoup les délégations qui ont beaucoup d'argent comme les États-Unis. Par contre, tous les pays en voie de développement, c'est vital. On avait six Rwandais qui avaient des prothèses foutues et on se demandait même comment ils étaient arrivés jusqu'à nous. Pour nous, tous les athlètes sont sur le même pied d'égalité. Ce dernier table sur 2500 à 3000 réparations sur toute la durée des Jeux.