Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel de la Française Aurélie Muller qui contestait sa disqualification dans le 10 km en eau libre, la privant d'une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rio, a-t-on appris vendredi auprès du TAS.
"L'interprétation d'une décision technique". Dans les eaux de Copacabana, la Française avait touché la plaque d'arrivée en deuxième position lundi, avant d'être disqualifiée quelques minutes plus tard pour avoir gêné une autre concurrente, l'Italienne Rachele Bruni, qui a hérité de sa médaille. Le TAS a rejeté l'appel. Dans sa décision, il a estimé que le litige portait sur "l'interprétation d'une décision technique qui, selon la jurisprudence constante du tribunal, ne peut pas être revue par le TAS sauf dans les cas où ces décisions sont prises de manière arbitraire ou de mauvaise foi, ce qui n'a pas été démontré dans le cas présent".
Muller, championne du monde et d'Europe en titre, était la favorite du 10 km à Rio, seule épreuve de l'eau libre au programme olympique. L'élève de Philippe Lucas, ancien mentor de Laure Manaudou, avait indiqué après sa disqualification être déterminée à poursuivre sa carrière jusqu'aux prochains JO, à Tokyo en 2020.