Le cas de dopage du sportif russe est "extrêmement décevant" s'il est avéré, a commenté lundi le porte-parole du Comité international olympique (CIO), dans l'attente des résultats de l'échantillon B d'un joueur de curling qui aurait pris du meldonium.
Un membre de l'équipe de Russie également dopé ? Ce curleur russe évolue sous les couleurs olympiques et sous la dénomination des Athlètes olympiques de Russie, délégation de 168 sportifs sensée présenter des sportifs considérés comme "propres", suite à la suspension de la Russie pour un système de dopage institutionnalisé.
L'annonce de ce cas de dopage avait commencé à fuiter dimanche dans la presse russe, le CIO et le TAS attendant les résultats de la contre-expertise pour officialiser ce cas positif. L'analyse de l'échantillon B doit être pratiquée "lundi à 13 heures", heure locale à Pyeongchang (cinq heures à Paris), a précisé une source proche du dossier. La Fédération internationale de curling a confirmé l'existence d'un cas impliquant un sportif engagé dans son tournoi olympique.
Coup dur pour les JO et la Russie. Si ce cas de dopage était avéré, ce serait un nouveau coup dur pour les JO et la Russie, montrée du doigt depuis deux ans et les révélations du rapport McLaren sur les tricheries organisées par les autorités sportives russes dans le cadre des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.
Deuxième cas de dopage. Ce serait par ailleurs le deuxième cas de dopage enregistré lors de ces JO de Pyeongchang après le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track. Kei Saito a été testé positif à l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant, durant un test hors compétition, avait annoncé le TAS mardi dernier.