Le Comité international olympique a annoncé lundi qu'il se montrerait "le plus flexible possible" envers les sportifs nord-coréens désireux de participer aux prochains jeux Olympiques d'hiver organisés en Corée du Sud à Pyeongchang, notamment en ce qui concerne les modalités d'inscription.
"Nous nous montrerons le plus flexible possible", a indiqué un porte-parole du CIO alors que l'instance a indiqué avoir "repoussé la date limite d'inscription" pour les sportifs nord-coréens. Des négociations doivent se tenir mardi entre les deux Corées sur une possible participation d'une délégation du Nord aux JO d'hiver (9-25 février).
Des discussions doivent se tenir "en milieu de semaine". Le CIO qui "accueille favorablement" les discussions organisées mardi entre les gouvernements nord et sud-coréen explique "avoir laissé la porte ouverte" à une participation des sportifs nord-coréens "en repoussant la date limite d'inscription" et en apportant son soutien "durant les phases de qualification". Le CIO ajoute que "dans un bref délai les discussions vont se poursuivre entre les parties concernées". Dimanche, une source proche du dossier, a indiqué que des discussions doivent se tenir "en milieu de semaine", au siège du CIO à Lausanne, auxquelles doit participer le membre nord-coréen du CIO Chang Ung.
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Une amorce d'apaisement dans la péninsule coréenne ? Chang Ung avait déclaré samedi que son pays participerait "vraisemblablement" aux prochains Jeux d'hiver, organisés à Pyeongchang du 9 au 25 février. Le responsable nord-coréen avait fait cette courte déclaration à des journalistes pendant une escale à l'aéroport international de Pékin. Les déclarations de l'officiel nord-coréen s'inscrivent dans le prolongement des signaux des tous derniers jours allant dans le sens d'une amorce d'apaisement de la tension dans la péninsule coréenne, après des mois d'escalade et de rhétorique menaçante entre Pyongyang et Washington.
Faire baisser la tension créée par les programmes nucléaires. Séoul et Pyongyang se sont mis d'accord vendredi pour tenir des discussions pour la première fois depuis deux ans. La rencontre, la première du genre depuis décembre 2015, aura lieu mardi à Panmunjom, le village frontalier où a été signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53). Séoul et les organisateurs des Jeux souhaitent que la Corée du Nord y participe afin de faire baisser la tension créée par les programmes nucléaires et balistiques poursuivis par la Corée du Nord en violation des résolutions de l'ONU. Pyongyang a procédé ces derniers mois à plusieurs lancements de missiles et en septembre à un sixième test nucléaire, le plus puissant à ce jour.