L'Assemblée a validé vendredi la garantie d'1,2 milliard d'euros que la France devrait rembourser au CIO en cas d'annulation des Jeux olympiques 2024 à Paris, en dépit d'interrogations des députés sur la responsabilité de cette annulation.
Une autre garantie de 93 millions d'euros. Dans le cadre du projet de budget rectificatif 2017, les députés ont également adopté la garantie de l'Etat en cas de déficit du Comité d'organisation des jeux (Cojo), qui sera présidé par Tony Estanguet, dans une limite de 93 millions d'euros. Le budget du Cojo, chargé de la planification et de l'organisation des Jeux, a été fixé à 3,6 milliards d'euros, apportés par le Comité international olympique et grâce aux recettes des sponsors et de la billetterie.
"Annulation totale ou partielle". Une lettre d'engagement du 30 janvier de l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve mentionne la garantie au CIO du "financement de tout éventuel déficit budgétaire du Cojo, incluant les remboursements au CIO des avances ou autres contributions versées au Cojo par le CIO, que ce dernier pourrait devoir rembourser à des tierces parties dans le cas d'un imprévu, comme une annulation totale ou partielle des Jeux". Les sommes garanties sont limitées à la contribution du CIO liée aux revenus de télédiffusion des accords de diffusion des Jeux ainsi qu'aux sommes perçues par le Cojo au titre de son droit à recevoir une part des revenus marketing.