Quelque 45 chefs d'Etat assisteront à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio, vendredi, bien moins que les 80 présents à celle de Pékin 2008 et les 70 de celle de Londres 2012.
Plusieurs facteurs d'absence. Problèmes d'agenda, distance… Plusieurs facteurs semblent avoir joué dans cette faible affluence de grands dirigeants, contraints à effectuer deux ou trois jours de voyage pour ceux qui viennent d'autres continents. Le contexte politique chahuté du pays organisateur, avec la présidente Dilma Rousseff sur le point d'être probablement destituée, a certainement également joué un rôle.
Estimation. Les autorités brésiliennes n'ont communiqué ni les invités ayant confirmé leur présence ni leur nombre final pour "raisons de sécurité". Le chiffre de 45 chefs d'État présents à la cérémonie a été donné par le ministre des Affaires étrangères José Serra fin juillet, mais la question n'a plus été évoquée officiellement depuis.
Hollande, Kerry, Renzi… François Hollande, déjà arrivé à Rio, le président argentin Mauricio Macri, son homologue paraguayen Horacio Cartes ainsi que le Premier ministre italien Matteo Renzi faisaient partie des noms communiqués par le ministre Serra. Selon une liste officieuse transmise par un conseiller du gouvernement, le secrétaire d'État américain John Kerry, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, les rois des Pays-Bas et de Belgique, Willem-Alexander et Philippe, ainsi que le prince Albert II de Monaco seront également présents. Ils seront reçus par le président par intérim, Michel Temer, peu avant l'ouverture officielle des Jeux, lors d'un bref cocktail qui réunira 1.500 invités.
Loin du record pékinois. Les Jeux de Pékin, il y a huit ans, avaient marqué un record en termes de participation de chefs d'État, parmi lesquels les dirigeants américain George W. Bush et français Nicolas Sarkozy, ainsi que le Premier ministre russe Vladimir Poutine.