Que la nuit a été belle aux Jeux de Rio ! L’athlétisme a encore tenu en haleine le stade olympique avec des stars en pleine forme et des performances remarquables. Même si les JO se sont aussi disputés loin des pistes d’athlé.
- Ils ont sorti le grand jeu : Bolt en or, Lemaitre en bronze
Les deux athlètes ne boxent pas dans la même catégorie, mais les émotions qu’ils procurent se valent. Usain Bolt et Christophe Lemaitre ont écrit une fantastique page d’histoire sur le 200 m. le premier en réalisant pour la troisième fois consécutive le doublé 100 m-200 m aux JO. Le second en devenant le premier Français médaillé olympique sur le sprint depuis 1960. 19’’78 pour le Jamaïcain, qui espérait mieux. 20’’02 pour l’athlète tricolore, qui s’en contente parfaitement. Ah oui, en fait, il y a aussi un médaillé d’argent. Il s’agit du Canadien Andre DeGrasse.
- Heureux aux Jeux : Eaton résiste à Mayer
Cela fait plusieurs années que pour Ahston Eaton, les décathlons se résument à un cavalier seul. A Rio, l’omnipotent américain a trouvé à qui parler, en la personne d’un jeune et intrépide Français. Pendant deux jours set di épreuves, Kevin Mayer a tenu la dragée haute au recordman du monde. Il a pulvérisé le record de France pour décrocher une fantastique médaille d’argent. Au passage, il devient le sixième performeur de tous les temps. Et il n’a que 24 ans.
- Il avait bien caché son jeu : Ryan Crouser fait le poids
Certes, il avait remporté les sélections américaines avec un lancer du poids en franchissant pour la première fois la barre symbolique des 22 mètres. De là, pour l’Américain, à lancer jusqu’à 22,52 m, il y avait un gouffre que le colosse a franchi allègrement. Avec cette performance, il bat le record olympique qui datait de 1988 et était propriété de l’Allemand de l’Est Ulf Timmermann. A l’époque, il y avait donc encore un mur à Berlin. Et le nouveau boss du poids, âgé de 23 ans, n’était pas né.
- Jeux de main : Une lutteuse japonaise maltraite son entraîneur
Voilà une bien curieuse façon de remercier son entraîneur, celui qui l’a menée jusqu’à la médaille d’or. A peine sacrée dans la catégorie des moins de 63 kg, la lutteuse japonaise Risako Kawai s’est dirigée, tout sourire, vers son coach, et l'a projeté à deux reprises au sol, avec des techniques qu’il lui avait peut-être enseignées. Le coach n’en a pas perdu son sourire, on le soupçonne même d’avoir été complice de cette drôle de célébration.
- Les Jeux dans le sang : le petit-fils d’Eddy Merckx en or
Ça ne saute pas forcément aux oreilles, mais Luca Masso est bien le petit-fils d’Eddy Merckx. Et il a déjà fait mieux que son "Cannibale" de grand-père, du moins sur le plan du palmarès olympique. Le fils de Sabrina Merckx et de l’ancien tennisman Eduardo Masso a remporté avec l’Argentine, ironie du sport, face à la Belgique, le titre olympique du hockey sur gazon, alors que la légende du cyclisme ne s’était classé que 12ème en 1964 à Tokyo. Le jeune homme de 24 ans, qui parle un Français parfait, étrangement teinté d’un fort accent belge, a aussi fait mieux que "Tonton" Axel, médaillée de bronze de la course en ligne en 2004. En cyclisme cette fois.